Souleymane Diamanka en concert-lecture : où sont les slams avec leurs gestes pleins de charme ?
Si le slam connaît son heure de gloire durant les années 2000, il reste aujourd’hui bien vivant malgré une moindre médiatisation. Parmi ses éminents représentants se trouve Souleymane Diamanka. Issu du peuple Peul, présent au Sahel et au Niger, le parolier conte l’héritage culturel et familial mêlé à des thèmes plus sombres tels que la solitude, l’immigration ou la mort. Abreuvé de sonorités traditionnelles subsahariennes, le Franco-sénégalais célébrera, le temps d’une lecture publique, une humanité sans frontières à travers son sens de la punchline paradoxalement délicate et emplie de nostalgie
QUENTIN BELLETOISE
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“Lady Bird” en cinéma plein air : Et pie c’est tout
Actrice emblématique d’un certain renouveau du cinéma indé new-yorkais ces dernières années, via ses rôles chez Noah Baumbach (Frances Ha), Greta Gerwig passe derrière la caméra avec ce teenage movie plus ou moins autobiographique. Dans ce récit initiatique où toutes les cases des clichés du genre sont cochées, Lady Bird se démarque par son ton doux-amer. Son héroïne haute en couleur (Saoirse Ronan, toujours impeccable) enchaîne les désillusions et rêve de la côte Est, lasse de la banalité, toute relative, de sa Californie natale. Sa relation avec sa mère (Laurie Metcalf) tantôt orageuse et complice résume à elle seule l’ambition du film autour de ce vain rejet de l’ordinaire. D’une facture plus classique comparée aux approches esthètes l’ayant fait connaître, Greta Gerwig signe pourtant un beau premier film d’une mélancolie insoupçonnée.
NICOLAS BAUDRILLER
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Lalala Napoli en concert : dernier Capri
Il est temps de rentabiliser vos cours de danse en s’essayant à une Tarentelle endiablée ! Le groupe Lalala Napoli remet au goût du jour ces danses traditionnelles du sud de l’Italie réputées pour transcender ses adeptes. Pratiquées dès le 18e siècle en ronde ou en couple (ou en couple au sein d’une ronde, soyons fous), on accompagne habituellement ces chorégraphies d’une guitare, d’une cornemuse ou d’un accordéon. Ces Français modernisent le tout en électrisant la guitare puis en ajoutant une batterie, une contrebasse, une flûte et un violon. Réinventant la musique napolitaine, le sextuor (oui ça existe et c’est tout public) actualise les mélodies en accélérant drastiquement le tempo et atténue leur solennité, conférant une couleur tzigane à l’ensemble (merci la contrebasse). Tiendrez-vous la cadence ?
QUENTIN BELLETOISE
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