Ces oiseaux-là sont en migration permanente, autant physiquement que musicalement, et leur recette du kouign-aman sludge se répand donc avec aisance au-delà de leur bourgade bretonnante de Rostrenen. Les Stonebirds déambulent même à travers les étoiles, aux frontières spatio-temporelles, avec le judicieusement nommé Time, dernier album pondu l’an dernier, naturellement autoproduit et enregistré en prise directe. C’est dans cette configuration que le trio viendra répandre la grasse parole, augmentée d’une fibre blues infectieuse et organique, ouvrant une brèche sur un univers parallèle. Une expérience gouleyante, chargée de riffs qui tiennent au corps et de bonnes ondes pâtissières en somme.
TANGUY CLOAREC
Le Zinor (Montaigu – 85) avec Sunderfeet et Red is Dead