Pretty Woman (1990)
Un sexy Bernard Arnault fraîchement divorcé décide de soigner son chagrin dans le Bois de Boulogne californien. Il y rencontre une jeune femme proposant des prestations pour quelques dollars. Coup de bol, c’est Julia Roberts (l’inflation n’existait pas en ce temps). Bernard ramène sa promise dans le palace qui lui sert de lupanar, et BOUM, la passion ! À un moment, Julia est pas sûre car cela ressemble bien à de l’asservissement sexuel dans une cage dorée, mais zut, c’est Richard Gere ! La morale de cette histoire ? Si vous êtes riche et en quête d’amour, pensez à la prostitution.
Vous avez un mess@ge (1998)
Tom Hanks, multimillionnaire anti-romantique considérant la littérature comme un simple produit, Meg Ryan idéaliste bienveillante qui tient la petite librairie qui sent bon les cookies… Dans la vie, ils se détestent, mais à la nuit tombée, ils ont à leur insu une relation passionnée sur internet. Quand ils découvrent le pot aux roses, la déception est de taille. Pourtant, à l’instar du IIIème Reich et du Gouvernement de Vichy, ils se découvriront tout plein d’atomes crochus. Ne reste plus qu’à dégager leurs +1 respectifs. C’est un peu dur mais l’Amour est parfois taquin !
Ce que veulent les femmes (2000)
L’amour se joue du temps et de l’espace, comme Michel Drucker. Dans un temps d’avant le débat sur le patriarcat, on fait la connaissance d’un « héros » phallocrate (Mel Gibson) dont la routine est bouleversée par une collègue refusant de servir le café en minijupe. Suite à une électrocution, il acquiert la faculté de lire les pensées féminines (ne faites pas ça chez vous, c’est du cinéma). Il ne tarde pas à voler les idées de sa rivale et enchaîner les conquêtes. Heureusement, Mel fera son mea culpa et les frasques passées seront vite oubliées !
Love Actually (2003)
À l’approche de Noël, des Londoniens riches, blancs et hétéros cherchent l’Amour pour passer l’hiver au chaud. Côté garçons, il suffit de choper sa subordonnée (on est en 2003, c’est buffet à volonté), côté filles, c’est à peine plus élaboré, mais l’Amour est plein de ressources. Prenez M. Darcy qui découvre que sa femme le trompe avec son frère, il s’exile en Provence cultiver son spleen et flashe sur la femme de chambre portugaise (2003, on vous dit), il repart fêter Noël en famille (coucou frérot) et puis non, il retourne choper la belle ibérique…
Twilight (2008)
Elle a élevé l’Art de faire la gueule au rang de style de vie, il est fan de Nicola Sirkis, ils retapent tous les deux leur 1ère STG au Lycée Michel Boujenah, l’amour s’impose comme une évidence. Mais la vie se joue de nos rêves… Le bel éphèbe souffre d’une MST méconnue qui rend accro au Viandox. Il se refuse donc à l’élue de son cœur tout en la relançant régulièrement parce que… la passion. Un drame humain (mais pas que) où deux êtres triompheront de tous les obstacles pour servir leur objectif commun : sauver leur carrière d’acteur tant que c’est encore jouable.