Depuis le Baby One More Time de Britney et les pérégrinations de Buffy dans la célèbre Trilogie du Samedi sur M6, la sexualité des ados fascine les foules. Ce qu’on oublie trop souvent de préciser, c’est qu’entre la mignonnerie de l’enfance et l’Eldorado sexuel du lycée, chacun traverse sa « zone de turbulences ». Une zone de changements, de complexes et de pensées inavouables … La zone des 11/14 ans. C’est ce que traversent Nick, Andrew et Jessie dans Big Mouth, la série animée, en partie autobiographique, de Nick Kroll et Andrew Goldberg. Dans ce périple anxiogène, ils sont assistés par les « Hormone Monsters », projections mentales déjantées de leurs doutes et fantasmes. Si Big Mouth pourrait passer pour une énième série balourde sur le dessous de la ceinture, on découvre au contraire une fable tendre et irrévérencieuse sur les errances de la puberté. Un divertissement jubilatoire, qui ne manquera pas de rappeler de bons (et très mauvais) souvenirs. Le show a récemment frappé un grand coup avec un double épisode spécial pour la Saint-Valentin. Prêt pour un retour au collège ?
AXEL KRIEF
Les deux premières saisons de Big Mouth sont disponibles sur le réseau Netflix