Les cours de récréation ont vu défiler un nombre incalculable de jouets en tout genre. Des jeux de billes aux combats de toupies, en passant par les pogs, autant de moyens de se divertir qui ont marqué l’esprit de millions de bambins.
Parmi toutes ces babioles, qui peut affirmer n’avoir jamais entendu parlé de l’univers Pokémon ? Cassettes, DVD, figurines, jeux vidéo, cartes à jouer… des objets qui sont devenus parfois très rares et qui jonchent aujourd’hui les étales des brocantes de nos quartiers. À ce jour, Pokémon reste LA licence la plus lucrative de tous les temps, très loin devant notre cher Mario du géant Nintendo. Au début de l’année 2021, le richissime youtubeur Logan Paul s’affichait fièrement avec à son cou un collier de luxe, laissant pendre une carte “Dracaufeu” holographique première édition US. Une carte, unique, dont la spécificité est son absence d’ombre sur le cadran de l’illustration. Gradée par l’organisme de certification Beckett, elle est aujourd’hui estimée à un million de dollars. Et ce n’est pas la plus chère !
Récemment encore, a été mis aux enchères sur le site marchand Ebay une carte “Pikachu illustrator” pour la modique somme de 2,5 millions d’euros (faisant d’elle la plus chère du monde à ce jour). Les périodes de confinement ont contribué à une flambée généralisée des prix des cartes. Partout, des ruptures de stock phénoménales se font constater. Ce regain de notoriété a même obligé certaines enseignes à placer sous plexiglass les fameuses cartes…
En parallèle, beaucoup d’arnaques se sont développées. Moins chères et surtout moins qualitatives, l’apparition de fausses cartes Pokémon est devenue aujourd’hui la hantise des collectionneurs. Un fléau dont parle notamment David Lafarge en vidéo. Tendance éphémère ou croissance stable ? D’ici le mois d’octobre, de nouvelles éditions spéciales sont annoncées à l’occasion de l’anniversaire de Pokémon, qui fête cette année ses 25 bougies.
CORENTIN DEVERNOIS