Dans une Angleterre dystopique, Alex DeLarge coule des jours heureux, entre bagarres de rue, viols et orgies de stupéfiants. Le verdict ne tarde pas à tomber : perpète. Une seule case à jouer, le mystérieux programme Ludovico, une technique expérimentale sensée purger les criminels de leurs pulsions sadiques. Difficile de parler d’Orange mécanique sans tomber dans la redite. Il y a bien sûr la maestria de Kubrick, la direction artistique hallucinée, la bande son inoubliable, l’ambiance anxiogène qui baigne l’œuvre… Mais c’est aussi une réflexion sur la question du libre arbitre et de la violence des sociétés modernes.