La décidément passionnante collection stories des éditions Capricci (lire nos articles sur Bill Murray, commencez sans moi et Mel Gibson sur la brèche) dédiée à la vie peu ordinaire des stars du grand écran, accueille une nouvelle venue en la personne de Marlène Dietrich dans un court récit biographique écrit par le journaliste Camille Larbey : Marlene Dietrich, celle qui avait la voix.
Et elle mérite bien une biographie Marlene Dietrich avec une vie haute en couleur qui traversa le siècle dernier : des débuts timides dans le cinéma muet à la gloire avec L’Ange Bleu, premier film allemand parlant, puis le rêve américain où elle suivra le metteur en scène de ce chef-d’œuvre, Josef Von Sternberg. Véritable figure de l’anti-nazisme allemand, elle profitera de son exil américain pour participer à l’effort de guerre et au moral des troupes lors de mémorables tournées sur le front. Sa version de la chanson Lili Marleen sera même utilisée pour démoraliser la Wehrmacht. Le livre revient également sur sa vie privée, elle aussi haute en couleur, de sa relation difficile avec sa fille unique à son seul véritable amour avec Jean Gabin d’après ses dires, et enfin à sa fin de vie recluse et solitaire, alitée dans son appartement parisien.
Résolument passionnant et donc trop court, Marlene Dietrich, celle qui avait la voix est parfait pour aborder la vie d’une actrice essentielle dans l’Histoire du cinéma mondial, à jamais immortalisée sur la pellicule.
ALEXIS THEBAUDEAU
Marlene Dietrich, celle qui avait la voix aux Editions Capricci, 11,50 €, disponible depuis le 18 mars.