Frank Capra, réalisateur social et engagé, croyait dur comme fer à la bonté de l’Homme et la légitimité de la démocratie américaine. Son œuvre peut paraître naïve aujourd’hui (et même à son époque) mais pourtant son 1er degré et son absence totale d’hypocrisie sont tout à fait rafraîchissants et salvateurs. Son film de 1941, L’Homme de la Rue, l’histoire d’un homme simple qui inspire les foules est une véritable machine de guerre contre la corruption et pour l’altruisme, et mérite largement d’être vu et revu. Et puis, quoique peu crédible en Monsieur Tout-le-Monde, qu’est-ce que Gary Cooper est beau !