Quand mon réveil chante avant l’aube et que je traîne ma lividité jusqu’à la Nespresso, on est plus proche de la lutte finale que de la fête. Mais le 1er mai porte tout simplement très mal son nom ! À l’origine évoqué comme la « fête des travailleurs », un certain Pétain la nomme officiellement « fête du travail », à connotation tellement moins ouvrière. Encore un échec pour le Maréchal, car il n’y aura pas de 1er mai sans rassemblement syndical (ou de Gilets Jaunes). Banderole rouge à slogan percutant. Che Guevara épinglé sur le béret et la moustache de Martinez en tête de cortège. Et après un selfie avec Mélenchon, on n’oubliera pas de s’échanger du muguet (la fleur, pas la MST…).
SANDRINE CHOUZENOUX