Peter est doux et attentionné. Peter veut faire plaisir à ses parents, à sa femme, à son fils… Peter purge une longue peine de prison, pour meurtre. D’entrée de jeu, le ton est donné, l’espoir n’a pas sa place ici. La réalisation est froide, minimaliste, le sentiment de malaise omniprésent. Ce pamphlet social de Fassbinder pointe du doigt le matérialisme et la médiocrité du paraître. Modeste maçon, le héros se persuade que l’affection s’achète. Dans sa quête effrénée pour satisfaire son entourage, il s’enfonce, inexorablement. Sa névrose s’explique facilement : on a tout simplement oublié de l’aimer.
Aussi le 18/05 à 19h
AXEL KRIEF