Brillant artiste florentin de la Renaissance, Benvenuto Cellini fut notamment orfèvre à la cour de François Ier. Mais c’est aussi le nom du premier opéra d’Hector Berlioz qui, lisant l’autobiographie du sculpteur, choisit de romancer un épisode de la vie de Benvenuto (« Bienvenue » en français). Une commande du pape reçue alors par l’Italien entraîne un mélange d’histoires d’amour et de rivalités, le temps du carnaval romain de 1532. Échec cuisant à sa sortie, l’opéra connaît aujourd’hui une seconde jeunesse, incitant même le cinéaste Terry Gilliam (Brazil) à le mettre en scène à Paris récemment.
PIERRE HENRY
Avec l’ONPL