Il y a deux mois, nous regardions l’Équipe de France décrocher sa deuxième étoile. Dans un bar, chez les potes ou même au bureau : la joie et les larmes. Ces mêmes millions de Français se retrouvent aujourd’hui pour trinquer devant Angers, Caen ou Dijon.
Comment expliquer ce sentiment qui nous bouffe dès le 16 juillet au matin, celui qui vient se glisser entre la gueule de bois et la reprise du boulot. L’ennui ! Le foot est fini et vous ne savez plus de quoi parler à la machine à café. Même plus de petit Suède-Corée à se mettre sous la dent. Rien, walou, peau d’zob ! Un coup de blues interminable marqué par l’intensité que la compétition a provoquée. Mais à la fin de cette période de seum ultime, la Ligue 1 reprend ses droits !
Changement d’ambiance, Angers-Nîmes débarque sur votre transistor quand Montpellier-Dijon prend place sur votre vidéoproj’. C’est là, à la fin de cette première journée de Ligue 1 que l’ennui fait place à la nostalgie. Sourire en coin, vous levez votre verre à la reprise du championnat mais au fond, vous voulez pleurer. Personne ne vous en voudra puisque vos acolytes de bar ressentent exactement la même chose. Eux aussi tentent de feinter la mélancolie qui les envahit. Les larmes montent, mais ce n’est que votre allergie au pollen, hein… Progressivement, la nostalgie se transforme en envie, celle de revivre le mondial à travers l’Euro 2022.
Le 15 juillet dernier, nous regardions tous France-Croatie. Le 15 septembre prochain, nous serons tous devant Nantes-Reims, mais pas grave, de toute façon, on gagnera l’Euro.
PS : sinon, allez voir des concerts et des pièces de théâtre !
BASTIEN MORICET