Une fois n’est pas coutume le réalisateur de Requiem for a Dream et Black Swan délaisse la masturbation (Mother) derrière la caméra pour nous proposer une œuvre plus modeste et intimiste. Sans doute le meilleur film de son réalisateur, The Wrestler nous raconte cette histoire bien connue d’un sportif sur le retour. Retour aussi de Mickey Rourke, impérial dans ce rôle de catcheur brisé et à la gloire passée. Un scénario rappelant bien évidemment la trame des Rocky, mais aussi le cinéma de Scorsese à travers cette histoire de rédemption aux accents christiques. La mise en scène, caméra collée à l’acteur, très immersive, confère une dimension quasi-documentariste au film de Darren Aronofsky.
NICOLAS BAUDRILLER
Le Cinématographe. Le détail des séances ici.