Dents arrachées à la pince, amputations hasardeuses ou encore la fistule de Louis XIV à… l’anus (oui), la médecine a bien évolué. Mais loin des tortures moyenâgeuse, l’Antiquité fût vectrice de belles avancées, d’abord en Égypte avec l’embaumement, préservant un corps des siècles durant, puis en Grèce et à Rome grâce aux consultations, saignées et plantes médicinales. Les siècles suivants ont fait régresser bien des progrès : maladies multiples et peste environnante, le tout accentué par un bain sommaire une fois par an. Malgré le manque d’hygiène, la connaissance médicale s’est ensuite forgée au gré des trépanations, dissections (dès le XIIIème siècle) et autres objets mécaniques. Un éventail d’outils, plantes et scalpels à découvrir au Chronographe le temps d’une exposition, perçante.
EMMA RODOT