« Putain j’pète les plombs, mais oui j’pète les plombs, J’ai tout perdu : ma femme, mon gosse, mon job... ». Quel Français de plus de 25 ans n’a jamais fredonné ce refrain ? 19 ans après son premier album, Disiz la Peste s’impose encore comme la fine fleur d’un rap game qui peine à reconnaître son héritage (« En fait, dans le rap, je suis un peu Dieudonné, je suis le plus pompé, mais je suis le moins nommé » chante-il dans le récent Kamikaze). En constante métamorphose, le rappeur vient de sortir coup sur coup deux albums réussissant là où d’autres se ramassent : faire le lien entre le rap français et la scène américaine actuelle. Disiz not the end.
CRYSTAL LE GUELLEC
Le VIP (Saint-Nazaire – 44) et aussi le 2/03 à Stereolux pour le festival Hip Opsession