Il y a ceux que Freud aimait décortiquer pour y dénicher un trouble narcissique phallocentré. Il y a eu celui de Martin Luther King, introduction onirique d’un discours historique. Il y a celui de Shakespeare, une nuit d’été, qui ne se termine pas très bien. Il y en aurait même un qui serait bleu, je n’y crois pas c’est merveilleux. La découverte de l’électroencéphalogramme en 1928 permet de confirmer le lien supposé entre rêve et cerveau et écarter une éventuelle origine divine de nos songes. Deux grands courants psychanalytiques vont proposer leur hypothèse : on retrouve Freud, pour qui le rêve serait la concrétisation du désir. Ou bien Jung, pour qui le rêve permet de rétablir l’équilibre dans nos psychismes mal rangés. Libre à vous d’interpréter vos chimères, et si vous rêvez que vous perdez vos dents nu devant votre classe de CM2, on connaît de très bons thérapeutes.
SANDRINE CHOUZENOUX
Dimanche 25 septembre, c’est la journée mondiale du rêve
Malin comme un songe
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