1996, un flic aux méthodes expéditives (Sylvester Stallone) appréhende sa némésis (Wesley Snipes) dans un Los Angeles apocalyptique. Une vingtaine de civils meurent durant la mission et les autorités n’ont d’autre choix que de cryogéniser nos deux personnages En 2032, dans une société alors pacifiée et aseptisée, l’antagoniste prématurément décongelé sème le chaos dans la ville. Dépassée, la police n’a d’autre choix que de rappeler Stallone et les années 90. Cette société dystopique dans laquelle la violence, les insultes, le sexe sont proscrits est dynamitée par l’arrivée des deux énergumènes, mention spéciale à un Wesley Snipes en roue libre. Vestige des actioners bourrins des 80’s ( gunfights, high-kicks et punchlines aussi débiles que savoureuses) mâtiné d’un récit d’anticipation, Demolition Man est un vrai plaisir coupable.