#concert #chanson #pop
19 à 21 euros
Klô Pelgag : ceci n’est pas une pop (annulé)
Chloé Pelletier-Gagnon, de son vrai nom, a sorti son troisième album, Notre-Dame-Des-Sept-Douleurs en 2020. Le nom du disque, à l’inquiétante étrangeté, vient du nom d’une île-village dont elle voyait le panneau, dans son enfance lors de trajets dans l’automobile familiale. La Québécoise en a tiré 12 titres aux couleurs sensibles et oniriques qui viendront résonner dans l’oreille de tout amateur de pop orchestrale racée. À l’écoute de J’aurai les Cheveux Longs ou La Maison Jaune, on songe aux grandes heures de Kate Bush. Les cordes et les cuivres viennent magnifier les compositions, interprétées au piano ou à la guitare, dans lesquelles se glissent des bruits naturels, pour planter le décor.
LIONEL DELAMOTTE
Salle Paul Fort (Nantes – 44)
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mercredi 26 janvier / 20:00
#théâtre #poésie #chanson
20 à 32 euros
Prévert avec Y. Moreau & C. Olivier : Poemian rhapsody
Si pour les trentenaires, Yolande Moreau sera toujours une Deschiens, l’actrice-réalisatrice et humoriste représente bien plus. Cette Belge seule avec deux jeunes enfants à l’âge de 20 ans témoigne d’une détermination sans failles, celle d’une femme capable de se rendre à Paris en 2CV Citroën pour suivre un stage de théâtre. Aujourd’hui lauréate de trois César dont deux pour le titre de meilleure actrice, la comédienne est à ce jour la seule femme du « plat pays » à remporter deux fois cette récompense. Depuis 2018, elle signe un spectacle musical rendant hommage à la figure de la poésie française qu’est Prévert. Cette pièce, fruit de sa rencontre avec le chanteur-compositeur Christian Olivier, leader du groupe Têtes Raides avec qui elle partage une passion commune pour ce tendre anarchiste vient offrir une nouvelle musicalité à des textes choisis dans l’ampleur de son œuvre.
MANON PLOTEAU
Le Champilambart (Vallet – 44)
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jeudi 27 janvier / 19:00
#arcade #styledevie #mix
gratuit
Smile in the Light : Optic 2 villes
Avez-vous déjà vu quelqu’un attendre le bus avec le sourire ? C’est à cette question qu’Ophélie Jarret décide de s’attaquer à l’issue de son projet de fin d’études à l’école de design Nantes Atlantique. Associée à son meilleur ami Florent Jutel, cette passionnée du numérique donne naissance à Smile in the Light, un dispositif consistant à projeter au sol et plus particulièrement aux arrêts de transports des jeux d’arcade propres aux années 70 et 80. Quel intérêt ? Créer de l’interaction sociale et générer du sourire dans un lieu à l’apparence parfois hostile. À l’occasion de cette carte blanche, le duo vous invite à tester l’expérience à huis clos entre les murs du club, placé sous le signe de la house avec le set groovy du dj Eclasia qui invite à la danse.
MANON PLOTEAU
Trempo (Nantes – 44) avec DJ Eclesia
#lifestyle #sciences #electro
gratuit
La Nuit Blanche des Chercheurs : Nobel et la bête
Après une édition chamboulée par l’épidémie (combien d’articles démarrent ainsi ?) la Nuit Blanche des Chercheurs fera cette année son retour en présentiel ! Sa thématique, « Frontière(s) » prend plus que jamais son sens lorsque celles-ci s’ouvrent et se ferment à la guise d’un virus. Et puisque l’enfermement n’aura pas eu raison des travaux de recherche ni de l’imagination des artistes, les frontières entre rêve et cauchemar, réalité et (science-)fiction seront elles aussi questionnées, bousculées et repensées à travers les habituelles conférences, ateliers, sciences-dating, spectacles… et célébrées par des dj sets et autres propositions artistiques.
LOUISE PLESSIER
Stereolux (Nantes – 44)
Toute la programmation
#concert #folk #classique #rock
8 à 10 euros
Jozef van Wissem : extension du domaine de la luth’
Le nom de Jozef van Wissem ne vous évoque rien ? Pourtant, vous avez peut-être aimé la bande originale qu’il avait composée pour Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch et qui lui a valu le prix de la meilleure musique originale à Cannes en 2013. Le compagnonnage entre le réalisateur de Ghost Dog et notre joueur de luth ne date pourtant pas d’aujourd’hui puisqu’ils ont déjà réalisé pas moins de trois albums en tandem depuis leur rencontre, en 2007. Il faut reconnaître que le Néerlandais a une approche toute particulière de cet antique instrument. Son ambition, après avoir étudié le luth à New York, a été de sortir cet instrument de sa gangue folklorique pour l’amener vers une incontestable modernité. Il suffit d’entendre ses ritournelles minimalistes et entêtantes pour s’en laisser convaincre !
LIONEL DELAMOTTE
Le Michelet (Nantes – 44) avec Mô’ti Tëi
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jeudi 27 janvier (20:00) et vendredi 28 janvier (21:00)
#danse #world
de 6 à 16 euros
Wax de Tidiani N’Diaye : toi-même tissu
Tissu vif et coloré créé par les colons hollandais au milieu du XIXe siècle, le wax constitue l’un des fruits du commerce transcontinental. Teinté de tensions liées à la colonisation, cette étoffe faite de coton ciré appartient désormais à la culture ouest-africaine, constituant un fort symbole identitaire oscillant entre mondialisation coloniale et émancipation. Dans un décor entièrement tapissé de ce motif haut en couleur, les deux danseurs vêtus de ce même tissu apparaissent et disparaissent. Ici, la danse constitue un exutoire empreint d’une violence politique où le corps est vecteur de tensions explosives. Cette scénographie caméléon pensée par le jeune chorégraphe franco-malien Tidiani N’Diaye, où interprètes et public se font face, questionne notre rôle de spectateur et de témoin dans une société divisée.
MANON PLOTEAU
Festival Trajectoires au TU (Nantes – 44)
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Toute la programmation du festival Trajectoires
vendredi 28 janvier / 20:30
#concert #rock #métal
17 à 20 euros
Year of No Light : 1, 2, 3, soleil ! (reporté au 27 mai)
Les Bordelais règnent sur la scène post-pleinsdechoses française depuis 20 ans et ont décidé de fêter ça avec la sortie d’un nouvel album, Consolamentum, sept années après leur dernière production. Peut-être encore plus sombre que les albums précédents, on y trouve tout ce qui a fait le succès mondial (car finalement Year of No Light fait partie de ces groupes plus reconnus hors de nos frontières qu’en France) du sextet instrumental : un son massif et intense, un travail de composition et d’ambiances jouant sur les longueurs, les contrastes et les répétitions pour plonger l’auditeur dans ses cauchemars les plus sombres. Les deux batteries et trois guitares finiront de vous achever en live.
CRYSTAL LE GUELLEC
Le Ferrailleur (Nantes – 44)
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samedi 29 janvier / 21:00
#concert #folk #rock
8 à 11 euros
Louis Jucker : helvétique sound system
Atypique, sensible, adepte du do it yourself et multipliant les projets, le natif de La Chaux de-Fonds est un artiste protéiforme. Il est d’ailleurs un des co-fondateurs du label suisse qui monte : Hummus Records. Ici, c’est accompagné de Prune Carmen Diaz au chant, de Louis Schild à la basse et à l’harmonium et de son comparse Luc Hess à la batterie (avec qui il collabore également dans le groupe de métal/noise/math-rock Coilguns et auparavant chez les métalleux de The Ocean) que le Suisse débarque avec une folk lo-fi tartinée de garage et de rock expérimental. Poétique et mélancolique, les mots de Louis Jucker font mouche, en témoigne son discours devenu viral à la cérémonie des Prix Suisses de la Musique 2021 durant laquelle il est devenu le porte voix du milieu alternatif helvète. Aujourd’hui, les vrais punks ont peut-être une tignasse frisée plus qu’une crête sur la tête !
CRYSTAL LE GUELLEC
VIP (Saint-Nazaire – 44) avec Élise Bourn et Fyrs
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jeudi 27 janvier / 20:00
#cinéma
5 à 12,4 euros
Battle Royale de Kinji Fukasaku : CarnÂge de raison
Un État dystopique marqué par un brûlant conflit générationnel maintient la terreur chaque année en forçant une classe de collégiens à s’entretuer jusqu’au dernier. Un projet qui ne brille pas forcément par sa cohérence… Adapté du roman éponyme de Kōshun Takami, Battle Royale obtiendra un statut culte, Quentin Tarantino himself le citant comme son film favori. Le terme« Battle Royale » rentrera dans le langage courant pour désigner un type de jeux vidéo(Fortnite, PUBG…) ou séries (récemment Squid Game). Violent et sardonique, le postulat de ce film sorti en 2000 est simple : quand le salut devient illusoire, on ne peut qu’accepter son sort ou renoncer à son humanité. Les anciens amis deviennent alors des cibles. Un film tranchant comme un rasoir, qui laisse un goût âcre en bouche.À noter qu’une suite, Battle Royale II :Requiem (2003), devait être également réalisée par le cinéaste Kinji Fukasaku, celui-ci étant décédé durant le tournage, c’est son fils Kenta qui achèvera son œuvre. Un relais qui sonne comme une délivrance,dans une fable opposant la jeunesse à ses aînés.
AXEL KRIEF
UGC Ciné Cité Atlantis (Saint-Herblain – 44) précédé d’une présentation notre rédacteur Alexis Thébaudeau
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#exposition gratuit
I Don’t Need the Sunshine… de Dominique Lacoudre : American aurore story
Dominique Lacoudre interroge notre rôle et notre place au sein du paysage. Artificiel, inconscient ou conquis, ce dernier varie et comme lui, nous changeons au rythme de nos vies. Conçues sur de multiples supports, les installations de l’artiste plasticien questionnent. La série Aménagement de nos espaces de vie débutée en 2015 mélange feutre, posca et photographie et idéalise les paysages. Le Nantais touche à tout et même à la vidéo en s’auto-filmant, notamment dans son dispositif Je suis ici débuté vers 2005. En tournant sur lui-même, l’artiste reste stable et le paysage devient mouvant. Dessin, photographie, gravure, sculpture, Dominique Lacoudre considère chaque matériau comme un vecteur de rencontre avec le public mais aussi comme un outil d’ouverture au monde, d’interrogation et d’émancipation.
PAULINE GUILLET
Galerie RDV (Nantes – 44) du mercredi au samedi de 14:00 à 19:00 ou sur rendez-vous
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#cinéma
3 à 5 euros
Paul Sanchez est Revenu ! de Patricia Mazuy : Ça passe crime
S’il vous arrive de rêver d’un Zodiac à la française sur l’une de nos « célébrités locales », sachez que Patricia Mazuy (Peaux de vaches, Sport de filles) l’a déjà fait en 2018 ! Dans un registre, certes, un peu différent, Paul Sanchez est revenu ! narre le « possible » retour d’un tueur en série sur ses terres, à Roquebrune. Tout au long du film, le personnage, incarné par un Laurent Lafitte halluciné, entretient la confusion, si oui ou non il est le fameux Paul Sanchez. Une gendarme volontaire, mais gaffeuse, jouée par Zita Hanrot, en est persuadée et tente alors de convaincre sa brigade sans grand succès. Véritable ovni, le film porté par la très belle partition de John Cale alterne entre la comédie noire loufoque avec ses personnages médiocres ou stupides et le grand polar paranoïaque à l’américaine.
NICOLAS BAUDRILLER
Le Cinématographe (Nantes – 44) jeudi 27 janvier (18:00), lundi 31 janvier (20:45) et mercredi 2 février (13:15)
#théâtre
5 à 30 euros
Le Malade Imaginaire par la compagnie des Malins Plaisirs : Tagada soin soin
Oublié au XIXe siècle avant de devenir une source de traumatisme (ou non) pour des générations de collégiens aux siècles suivants, Molière est né il y a tout juste 400 ans. Un excellent prétexte pour (re)découvrir le répertoire du protégé du Roi Soleil et notamment Le Malade Imaginaire. Sur une musique et des chorégraphies dirigées respectivement par les compagnies L’Éventail et le Concert Spirituel, cette comédie-ballet légendaire revisitée par la troupe des Malins Plaisirs propose un enchantement proche de celui de la cour du XVIIe siècle, tout en y apportant des éléments contemporains.
NICOLAS BAUDRILLER
Théâtre Graslin (Nantes – 44) samedi 29 janvier (18:00), dimanche 30 janvier (16:00), mardi 1er, mercredi 2 et jeudi 3 février (20:00)
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