#ciné-concert
5 euros
Tempomat : Derrick hunter (reporté !)
Le confinement en aura vu naître, des délires artistiques ! Si la plupart d’entre nous a eu la sagesse de les garder pour soi, d’autres ont osé les mettre en ligne. C’est le cas de Jonathan Lieffroy – qu’on a vu dans Last Night ou Infecticide – que l’isolement aura débridé et motivé à montrer au grand jour son amour pour Derrick avec le projet Tempomat. Avec son Korg MS10, il enregistre une bande son imaginaire de la série allemande, dont le résultat sera un album dix titres, entre postpunk et synth-wave, nommé Aus Der Reihe, Derrick. Et comme la blague fait encore rire et que les morceaux font plaisir, Tempomat post-covid continue aujourd’hui d’exister sur scène.
LOUISE PLESSIER
Duchesse (Nantes – 44) avec MC2
#festival #métal
18 euros par jour
Nantes Metal Fest : renne in blood
Pour annoncer l’arrivée prochaine des fêtes de Noël, il y a les guirlandes, les sapins, les illuminations et pour ceux qui préfèrent s’habiller en blouson noir plutôt qu’en manteau rouge : le Nantes Metal Fest ! Le festival du Ferrailleur fête ses 10 ans cette année avec un principe inchangé : trois soirées, 15 groupes dont trois têtes d’affiches nationales. En l’occurrence, on y retrouve les Bordelais de The Great Old Ones et leur post-black metal violent à la Wolves in the Throne Room, le death metal technique de Gorod (aussi bordelais) et le métal progressif des Poitevins de Klone. Ils seront accompagnés sur chaque journée par des groupes locaux (Tsar, Malkavian, Karma Zero,…) plus ou moins expérimentés. Une excellente occasion de découvrir la grande richesse de la scène métal nantaise.
CRYSTAL LE GUELLEC
Le Ferrailleur (Nantes – 44) avec Klone, The Great Old Ones, GOROD, Pénitence Onirique…
#food #styledevie #marchédeNoël
gratuit
L’Autre Marché : ennemi d’étal
Vous voulez gâter mamie ou tante Zelda pour Noël sans vendre votre âme à Jeff Bezos ? L’Autre Marché vous permet de le faire et de soutenir l’économie sociale et solidaire au passage. Avec une soixantaine d’exposant·es, le marché organisé par les Écossolies invite à « consommer autrement », auprès d’artisan·es locaux·les, rémunéré·es au juste prix et attaché·es à des modes de productions plus éthiques. Tremplin commercial pour les plus jeunes, incontournable pour les habitué·es, l’évènement leur permet aussi de sensibiliser le grand public sur des modes de consommation et de production plus raisonnables. Et comme le déchet le plus raisonnable est celui qu’on ne produit pas, la seconde main sera aussi mise à l’honneur avec un espace dédié au réemploi d’articles d’occasions et pépites vintage (jouets, fripes, articles de sports…). Réduisons notre impact environnemental, faisons(-nous) plaisir avec un objet unique et profitons-en pour débattre avec mamie sur le revival des 70’s.
LOUISE PLESSIER
Esplanade Feydeau (Nantes – 44) du lundi au jeudi (11:00 à 20:00), le vendredi (11:00 à 21:00), le samedi (10:00 à 21:00) et le dimanche (10:00 à 20:00)
#théâtre
6 à 16 euros
Home (Morceau de nature en ruine) : allô maman ici Pépé
Avec la pandémie du Covid-19 et le scandale des maltraitances et négligences en avril dernier, les EHPAD sont devenus, depuis deux ans, un sujet au cœur de l’actualité. La pièce Home aborde, quant à elle, le train de vie lent et irréversible des patients qui y vivent, grâce à trois acteurs prêtant corps et voix à de vrais témoignages. Ce drame documentaire explore le quotidien de deux femmes et un homme, tous résidents de cet Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes, et tous résignés à laisser défiler la fin de leur vie dans ce décor froid et aseptisé. La metteuse en scène franco-allemande Magrit Coulon représente le temps qui passe, dans une scénographie qui fait évoluer des plantes vertes en forêt de sapins et fait de ces humains des gardiens d’un mouroir qui fait froid dans le dos.
KIM LO-A-TJON
Cap Nort (Nort-sur-Erdre– 44), jeudi 01 décembre à 20:30
Le Champilambart (Vallet – 44), mardi 06 décembre à 19:30
Théâtre de l’Espace de Retz (Machecoul-Saint-Même – 44), jeudi 08 décembre à 20:00
TU (Nantes – 44), du 12 au 14 décembre à 20:00
Acheter ma place pour Cap Nort, Le Champilambart ou le Théâtre de l’Espace de Retz
vendredi 02 décembre / 20:00#concert #soul
22 à 27 euros
Ibeyi : (no)made in France
Si on parle de métissage en musique, le duo Ibeyi peut en être un fier représentant. Les deux sœurs viennent d’une famille multiculturelle, avec une mère française et un père cubain, Anga Diaz, percussionniste du groupe culte Buena Vista Social Club. Les deux artistes naissent dans cette ambiance de musique cubaine que l’on retrouve dans leurs morceaux naviguant entre r’n’b et soul en espagnol comme en anglais (voire même en français). Le duo a sorti deux albums avant son dernier disque en mai dernier, l’envoûtant Spell 31 dans lequel Ibeyi collabore avec l’hypnotique Jorja Smith sur Lavender & Red Roses. Et comme on dit à Cuba, « Lo que sucede conviene » tant l’avenir s’annonce radieux pour les jumelles.
HUGO MEYNIEL
Stereolux (Nantes – 44) avec Yellowstraps
#concert #métal
11 euros
Frozen Night : il était une froid
Il y a cette image qui marque à jamais : Varg Vikernes (leader de Burzum et accessoirement meurtrier) en chaussettes lors de l’enregistrement de Belus en 2010 dans un gymnase sans doute Norvégien. Des chaussettes et une salle aux murs oranges pour du black metal, parfois casser le mythe ne tient pas à grand-chose. Qu’à cela ne tienne, la deuxième édition des Frozen Nights est là pour rétablir un peu d’ordre ! Un magasin de disques qui organise des concerts et a un label (ça ne vous rappelle rien ?), des groupes aux noms et aux paroles mortifères, de la désillusion, de la puissance et de la violence, du corpse paint, de la misanthropie, des blasts, du noir et une salle à la devanture multicolore (sic) pour rétablir le mythe sont ainsi au programme de cette nouvelle édition. Début décembre, il fera froid, grosses chaussettes de rigueur, mais ça faut pas le dire.
JEROME TAUDON
Décadanse (Nantes – 44) avec Gravpel, Epectase et Gravekvlt
#cinéma
3 à 5 euros
Driver de Walter Hill : caisse caisse bang bang
Un chauffeur professionnel mutique (Ryan O’Neal), connu uniquement sous le nom du « driver », se fait embaucher ponctuellement par des braqueurs de banque pour échapper à la police grâce à ses talents hors-pair de pilote. Sa rencontre avec une belle jeune femme au lourd passé (Isabelle Adjani, dans son premier rôle aux USA) va bouleverser son quotidien. Oui, il semble bien que Nicolas Winding Refn ait BEAUCOUP aimé ce fi lm de 1979, qu’il cite visuellement et thématiquement à tout va dans son Drive avec Ryan Gosling. Et il n’a pas tort car Driver est une perle du film noir et du film de bagnole. Sorte de Samouraï (de Melville) à la sauce Bullit (avec Steve McQueen), Driver est un immanquable morceau de bravoure du cinéma américain.
ALEXIS THÉBAUDEAU
Le Cinématographe (Nantes – 44) séance Vidéodrome le lundi 5 décembre à 20:30. Toutes les séances sur www.lecinematographe.com
#cinéma
3 à 5 euros
Main Basse sur la Ville de Francesco Rosi : urban pouce
« Les personnages et les faits ici présentés sont imaginaires, mais la réalité sociale et ambiante qui les produit est authentique ». Ces lignes qui viennent conclure ce film de 1962 rappellent la dimension éminemment politique du cinéma italien de cette période. Son auteur, Francesco Rossi (L’Affaire Mattei) n’aura de cesse, tout au long de sa carrière, de dénoncer la collusion entre le milieu des affaires, la mafia et la classe politique. Ici, il s’agit des connivences entre un promoteur immobilier crapuleux (Rod Steiger) et le conseil municipal napolitain. Une commission d’enquête est mise sur pied après l’effondrement d’un immeuble populaire, mais celle-ci est vouée à l’échec. Mené tambour battant dans un style proche du reportage, Main Basse sur la Ville est un réquisitoire sans concession contre la corruption.
NICOLAS BAUDRILLER
Le Cinématographe (Nantes – 44). Toutes les séances sur www.lecinematographe.com
#exposition
gratuit
Morceaux Choisis par La Grosse Mite : Cendrillons du gâteau
La Grosse Mite aime les bistrots et les arts graphiques. Et ça tombe bien, le collectif nantais sait parfaitement faire le lien entre les deux aux moyens de ses spécialités : les « apéros dessinatoires » et les expositions. La première propose aux participant·es (vous, peut-être !) de venir dessiner autour d’un sujet commun, ou d’acquérir aux enchères des pièces originales, contre une bière, un verre de vin, un soft… Pour la seconde, ce sont les murs des bars (ou autres lieux culturels) qui sont investis pour exposer une sélection d’œuvres récentes des membres de l’asso. Au nom de l’art (bien sûr), tous les prétextes sont bons pour boire des coups !
LOUISE PLESSIER
Le Live Bar (Nantes – 44)