#concert #indierock
57,8 à 79,8 euros
Arcade Fire : flamme fatale
Dernier groupe de rock indie à conjuguer succès critique et commercial, Arcade Fire reste à ce jour le meilleur groupe de stade en activité. Après quatre albums parfaits – de l’indépassable Funeral en 2004 à l’ambitieux Reflektor en 2013 – la formation canadienne déçoit quelque peu avec le disco Evertyhing Now (2017) puis le récent et trop poli WE. Mais sur scène, Arcade Fire n’a rien perdu et transforme chacune de ses apparitions en véritable communion. Cependant, difficile de passer à côté de « l’éléphant dans la pièce », le leader Win Butler faisant actuellement face à de multiples accusations d’agressions sexuelles (niées par l’intéressé). On vous laisse choisir.
CRYSTAL LE GUELLEC
Zénith de Nantes (Saint-Herblain – 44)
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#concerts #électro
gratuit
WaqWaq Kingdom et Praed : licence to kill
Après les deux années qu’ils·elles viennent de se coltiner, les étudiant·es (et les autres) ont bien besoin d’un peu de légèreté et de fun, et le Pôle Étudiant l’a bien compris. Une semaine après le festival officiel de rentrée de Nantes Université, c’est au tour du Pôle Étudiant de célébrer la sienne avec une soirée qui s’annonce zinzin. Avec WaqWaq Kingdom et Praed, il s’agira de danser sur de l’électro tantôt dancehall teintée de musique traditionnelle japonaise pour les premiers, tantôt inspirée de musique populaire arabe pour les seconds. En interludes, le Jeu de la Musique se chargera d’animer des blind tests à la flûte à bec et autres devinettes musicales… À la clé, des cadeaux en veux-tu en voilà pour les gagnant.es le jour J et en amont via les réseaux sociaux. Avis aux extérieurs, la fête est ouverte à toutes et tous !
LOUISE PLESSIER
Pôle étudiant (Nantes – 44)
#théâtre
12 à 20 euros
La Nuit du Cerf (par le Cirque Le Roux) : smack my biche up
Réunis dans la maison familiale après le décès de leur mère, trois adultes pourtant sensés préparer les funérailles de la défunte s’embarquent dans des règlements de comptes à la fois tumultueux et touchants. Rejointe par trois autres personnages, l’histoire aux allures de thriller policier des années 70 se mélange parfaitement à la dimension acrobatique des échanges entre les protagonistes. Fil de fer, sauts, équilibres ou mains à mains, la pièce du Cirque Le Roux a d’ailleurs été nominée lors des Molières 2020 dans la catégorie de la création visuelle. Un mix de cinéma, d’humour et d’émotions mis en scène par une multitude de figures circassiennes de haute voltige.
KIM LO-A-TJON
Capellia (La Chapelle-sur-Erdre – 44)
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#concert #jazz
5 à 20 euros
Moon Hooch : Yes we cave
New-Yorkais basés à Brooklyn, les musiciens Ethan Snyder, Mike Wilbur et Wenzl McGowen sont actifs depuis les années 2010. Autant classé dans la catégorie jazz qu’électro, groove, soul et dubstep, ce véritable cauchemar pour la mise en rayon des disquaires qualifie son art de « cave music » (leur album sorti en 2014 se nommant d’ailleurs This is Cave Music, au cas où nous n’aurions pas compris). Les deux saxophonistes et le batteur se sont récemment produits sur la scène internationale aux côtés de They Might Be Giants et des Australiens de Tame Impala. Après plusieurs mois de négociations, le théâtre ONYX a finalement l’opportunité de présenter Moon Hooch, en pleine tournée française jusqu’à début octobre.
KIM LO-A-TJON
ONYX (Saint-Herblain – 44)
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#concert #jazz
5 à 10 euros
Grand Groove Orchestra : jazz à effet de serre
Originaire du légendaire label Blue Note Records, le blue note groove casse les codes du jazz traditionnel avec des touches plus funky, oscillant entre accords soul, pop et latino. Le Grand Groove Orchestra naît à l’issue d’une rencontre à Londres où deux d’entre eux accompagnaient Philippe Katherine tandis qu’un autre faisait partie des Little Rabbits. Teintée de variété, leur musique tire ses influences soul jazz auprès de Jimmy Mc Griff, Lou Donaldson ou encore Grant Green et se mélange à de douces mélodies pop et latino avec un premier album Havana Sketch enregistré à la suite d’une expérience à Cuba. Cette soirée sera ouverte et clôturée sous les platines du dj French Tourist, bien décidé à nous faire voyager avec sa collection de vinyles plus exotiques les uns que les autres.
MANON PLOTEAU
Pannonica (Nantes – 44)
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#concert #pop
gratuit
Les Yeux Fermés – Leya & Delphine Dora : Ouïe FM
Débranche, débranche, débranche tout/Revenons à nous ! Si France Gall a disparu en 2018, les mots de son bâton de Berger résonnent encore. C’est à une soirée dans l’obscurité, sans écrans ni téléphones portables, avec un dispositif d’écoute immersif que nous invitent Delphine Dora et Leya. Le duo Leya (harpe/violon/ chant) ouvre le bal, puis, ce sera le tour de Delphine Dora, pianiste et vocaliste autodidacte, improvisatrice aguerrie, de nous guider dans une nuit iconoclaste et aventureuse. Quelque part entre Patty Waters, Nico et Brigitte Fontaine, l’Art onirique de Delphine Dora se voit mieux sans les yeux !
LIONEL DELAMOTTE
Le lieu unique (Nantes – 44)
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#cinéma
3 à 5 euros
Nausicaä (de Hayao Miyazaki) : Ghibli guili
Récit post-apo mâtiné d’écologie, Nausicaä évoque le combat d’une princesse guerrière face à des nations industrielles et conquérantes. Au centre du conflit : une nature qui a repris ses droits, tantôt hostile ou magnifique et avec laquelle l’humanité doit vivre en harmonie. Œuvre fondatrice des studios Ghibli, ce second film d’Hayao Miyazaki contient déjà toutes les thématiques chères au maître de l’animation japonaise. Jamais manichéen et résolument pacifiste, cette adaptation du manga éponyme de 1984, repose sur ces archétypes narratifs qui annoncent les chefs-d’œuvre à venir comme Princesse Mononoké. Déjà sublime, l’animation alterne les morceaux de bravoure et les moments de poésie magnifiés par le score de Joe Hisaishi qui initie ici une collaboration fructueuse avec le cinéaste.
NICOLAS BAUDRILLER
Le Cinématographe (Nantes – 44)
Toute la programmation du Cinématographe
#concert
10 à 15 euros
Mendelson : le trône de Ferré
En 2014, Mendelson venait de sortir Triple album et avait joué Les Heures, morceau fleuve de plus de 50 minutes issu de ce disque, en guise de concert au Lieu Unique. On peut difficilement imaginer moins racoleur. Et moins éprouvant ! C’était marrant comme du Léo Ferré ! Les spectateurs s’en souviennent encore… Pascal Bouaziz, l’éminence grise du groupe a entre-temps fondé le merveilleusement anthracite Bruit Noir puis, hélas, À la ligne, poussive adaptation du premier roman de Joseph Ponthus, en tandem avec Michel Cloup. L’année passée, Mendelson a accouché de Le dernier album et ça n’est pas la première fois que Pascal Bouaziz annonce sa retraite, tel un Compagnon de la chanson 2.0. Pour autant, la soirée est à ne pas manquer tant Bouaziz peut être un stand-upeur d’exception. Un Houellebecq indie-pop.
LIONEL DELAMOTTE
Le lieu unique (Nantes – 44) avec Marisa Anderson
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#concerts #spectacles
gratuit
La Fabrique en Scène : résidence électrique
Lieu de création artistique, d’expérimentation et de répétition, la Fabrique Dervallières- Zola ouvre ses portes le temps d’une journée. Au-delà de la découverte du lieu, les artistes et compagnies y résidant se produiront, comme le trio de danse hip-hop de la Cie Chute Libre et son spectacle Carmen, la compagnie d’arts de rue Milette & Paillette en déambulation avec À travers flux ou encore la jeune chanteuse-rappeuse Aesthesys. Danse, arts visuels ou musique, des ateliers d’éducation aux médias avec Fragil, du cirque, des concerts de jazz, la proposition est large !
CRYSTAL LE GUELLEC
Fabrique Dervallières-Zola (Nantes – 44)
Toute la programmation
#cinéma
3 à 5 euros
Bienvenue à Gattaca (d’Andrew Niccol) : c’est bio une ville la nuit
Des années que l’on évoque les multiples nuisances des OGM tant sur l’aspect sanitaire qu’environnemental. Remplacez juste le brin de blé par Jude Law dans un fauteuil roulant et vous vous rapprochez du pitch de Bienvenue à Gattaca. Le film mettant en scène Ethan Hawke se déroule dans un futur proche où l’homme a la chance (?) de naître génétiquement modifié et pourvu d’un chemin tout tracé. Ce premier film d’Andrew Niccol (The Truman Show, Lord of War) interroge la capacité de l’homme à s’adapter ou non à sa propre évolution. Malgré la saison, exit les courgettes et les aubergines, ici on parle de bonhommes..
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44)
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#concert #électro
20 à 26 euros
Mr Oizo à la Ed Banger Party : we can be héron
Producteur déjanté, réalisateur de films couche-dehors (Réalité, Le Daim, Rubber) et dj décomplexé, Mr Oizo assure un art absurde et le propulse au premier rang avec des beats déstructurés. L’homme à la peluche jaune, fait glisser l’électro vers ce qu’elle a de plus brute, surréaliste et physique. Avec neuf albums à son actif, structurés de clips toujours plus grotesques, Quentin Dupieux manie le potache aussi bien musicalement que cinématographiquement. Oizo, l’homme de l’absurdité arrive bien accompagné, et à bord de son canoë, embraser tes oreilles.
CHLOÉ LAURENT
Warehouse (Nantes – 44) avec Busy P et Mad Rey
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#cinéma #rock
3 à 5 euros
The Sparks Brothers (d’Edgar Wright) : délivrez-nous du Maël
Ils ne sont pas légion, les groupes qui, ayant dépassé les 50 ans de carrière, sont à la fois toujours en activité et surtout encore irréductiblement créatifs et influents. Les frères Maël ont fondé The Sparks en 1968. De ce côté-ci de la Manche, on les connaît pour leur chevaleresque This town ain’t big enough for the both of us de 1974, un tube glam-western hors catégorie. Quittant le glam pour le synthpop puis la new wave, The Sparks fait avant tout, depuis plus d’un demi-siècle, « du Sparks » ! En chemin, ils n’ont pas oublié d’ensemencer l’imaginaire de New Order, Depeche Mode, Morrissey, Siouxsie, Björk ou Franz Ferdinand qui ont diablement mieux tiré les marrons du feu qu’eux. Dans ce documentaire, on en retrouve d’autres encore (Beck, Flea, etc) qui viennent dire l’évidence : The Sparks est forcément le groupe préféré de votre groupe préféré !
LIONEL DELAMOTTE
Le Cinématographe (Nantes – 44)
Toute la programmation du Cinématographe
#cinéma
3 à 5 euros
Soleil vert (de Richard Fleischer) : caprice sun
« Il faut que nos villes restent habitables et que soient protégées nos plages et nos forêts ». Lorsqu’en 1970, Georges Pompidou missionne Robert Poujade, son futur ministre de la Protection de la nature et de l’environnement, nul doute que l’État français commence à craindre l’impact de l’homme sur son habitat. Et lorsqu’en 1973, Richard Fleischer (Vingt mille lieues sous les mers, Les Vikings) sort Soleil Vert, difficile d’imaginer que le film puisse aussi bien tenir la route près de cinquante ans après sa sortie en salle. Soleil Vert, c’est une vie dans le New-York de 2022 où la température avoisine les 35 degrés pour les 44 millions de personnes qui y (sur)vivent. Avec une végétation quasi inexistante et une eau devenue beaucoup trop rare, les New-Yorkais n’ont accès qu’au Soleil Vert, unique denrée alimentaire qui leur ai proposée. Adapté du roman éponyme d’Harry Harrison, paru en 1966, le film a tout d’une prophétie que nous ne voulons affronter, avec Richard Fleischer en oracle confirmé.
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44)
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