#métal
16 à 20 euros
Leprous : Crazy Prog
Le combo norvégien fait partie des groupes inclassables. Si on les retrouve plutôt du côté de la scène métal, leur musique progressive peut s’avérer résolument pop, notamment grâce au chant planant et éthéré d’Einar Solberg en voix de tête. Toujours en mouvement, avide d’évolution et d’expérimentations, Leprous creuse d’ailleurs encore plus ce sillon – moins métallisant depuis deux albums – où instruments classiques, sonorités électroniques et arrangements rock FM se mélangent aux guitares saturées et aux quelques parties de chants growl. En live, avec une classe et un charisme indéniable, le combo capte son auditeur pour le transporter dans un ensemble d’émotions toutes aussi complexes que sa musique.
CRYSTAL LE GUELLEC
Quai M (La Roche-sur-Yon – 85) avec Kalandra et Monuments
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#breakdance
0 à 20 euros/spectacle
Hip Opsession Danse : Tous les crews, les SOS
Bien sûr, Arte nous a gratifié d’une super série (Le Monde de Demain) sur les premières coupoles (et gamelles !) du groupe NTM. Mais quel plaisir, après deux ans d’absence, de retrouver, en vrai, la Battle Opsession au lieu unique ! Une compétition de niveau mondial, mais aussi et surtout un véritable show pour les non-initiés. Le navire amiral d’Hip Opsession ne doit pas éclipser les autres rendez-vous du festival. Une fois de plus, la danse investira le Musée d’histoire du Château des ducs de Bretagne, avec la compagnie S’Poart (pas d’excuse, c’est gratuit !). Hip Opsession, c’est aussi une ouverture sur le gwoka, la culture guadeloupéenne (Masonn Murs) ou sur le waacking, cette danse créée à Los Angeles, dansée dans les Soul Train et développée dans l’ombre du voguing (Glitter Monster). Et si tous ces headspins vous donnent des fourmis dans les jambes, ne loupez pas la semaine de workshop avec nos gloires locales du collectif the Rookies. En baskets !
TIM BLIT
Nantes, Orvault, La Chapelle-Sur-Erdre… (44)
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#chorale
10 euros
Du C(h)œur des Femmes par Vanille Fiaux : OK chorale
Vanille Fiaux est une figure familière de la Cité des Ducs puisque le Fitorio Théâtre, dont elle est la directrice artistique, s’est implanté à Nantes depuis déjà dix années. Sur ce nouveau spectacle, Vanille a réuni une cinquantaine de femmes et jeunes filles issues de différents quartiers de Nantes et Angers, qui sont réunies en un chœur exceptionnel autour de chansons qu’elles ont imaginées. Ensemble, elles travaillent l’écriture, le chant, la photographie ou la pratique théâtrale et présentent à des publics variés les performances qu’elles ont conçues. À voir !
LIONEL DELAMOTTE
L’Auditorium (Rezé– 44)
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#électroworld
Complet
Taxi Kebab : Uber salé
Taxi Kebab promeut un Maroc libre et nocturne ! Le duo liant une électro sous perfusion d’Aphex Twin et l’art maghrébin inspiré des joueurs de oud et du chaâbi algérien habille le sensible. Les chants en darija (dialecte marocain) servent ici des mélodies psychés, cadencées par des synthés et boites à rythmes analogiques. Le refrain sifflant du minaret de Lbare 7 nous happe ainsi en terre orientale, propice à un voyage infernal, désorienté, où le laisser-aller est de mise. Une expérience immersive.
EMMA RODOT
Trempo (Nantes – 44) avec Frigya (Imed Alibi ft. Khalil Epi) et Dosaï
#cinéma
3 à 5 euros
Ghost Dog de Jim Jarmusch : C’est le chenil qui redémarre
Perché sur le toit de son immeuble, Ghost Dog (Forest Whitaker) nourrit ses pigeons tout en étudiant l’Hagakure, guide spirituel samouraï datant du 18e siècle. Derrière la sagesse du bonhomme, se trouve un tueur à gages implacable. Intérimaire d’une famille mafieuse qui l’emploie ici et là, le samouraï afro-américain du New-Jersey se retrouve rapidement dans une situation délicate qui l’amène à faire face à cette même mafia, mais sans jamais déroger à son code nippon des temps anciens qui guide sa vie. Réalisé par Jim Jarmusch (Stranger Than Paradise, Dead Man, Only Lovers Left Alive…) en 1999, Ghost Dog constitue un véritable hommage à Jean-Pierre Melville et à son Samouraï (le rôle des oiseaux, l’utilisation des gants blancs) interprété par Alain Delon et sorti en 1967. Ici, le film du cinéaste américain se distingue par une bande-originale urbaine et remarquable produite par le grand RZA (du Wu-Tang Clan), mais surtout par l’interprétation charismatique de Forest Whitaker dans l’une de ses trop rares apparitions au premier plan.
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44), samedi 18 (14:15), dimanche 19 (18:00), vendredi 24 (20:45), mercredi 01 (18:00) et jeudi 02 mars (20:30)
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