#théâtre
5,8 à 15,8 euros
Ça Disparaît de Rémy Berthier et Matthieu Villatelle : Abrakadabranque ?
Où vont les gens quand ils disparaissent ? Où est donc passée la chaussette qui n’est jamais ressortie de la machine à laver ? À travers le questionnement d’un enfant de sept ans, Ça disparaît utilise la magie comme outil de réponse à ces mystères. Le lapin dans le chapeau, la pièce de monnaie derrière l’oreille, le foulard entre les doigts… Après tout, la magie n’a-t-elle pas toujours été le lieu où les objets s’évanouissent ? Sur scène, deux illusionnistes s’opposent : l’un prône que les objets se cachent tandis que l’autre affirme qu’ils disparaissent vraiment. À travers des tours de passe-passe, des histoires de dinosaures ou de chaussettes, Rémy Berthier et Matthieu Villatelle explorent l’idée de l’impossible disparition.
LOUISE PLESSIER
Le Lieu Unique (Nantes – 44)
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#musiqueclassique
10 à 30 euros
Dang Thai Son : Itinéraire d’un enfant (pas) gâté
Dang Thai Son, fils de la cofondatrice de l’Académie Nationale de musique du Vietnam, n’a que sept ans lorsque la guerre éclate dans le pays. Obligé de fuir les bombes, il se réfugie en campagne avec sa famille. Il y apprend en profondeur le piano sur des instruments délabrés, s’inspirant du clair de lune qu’il ne pouvait apercevoir en ville. À l’âge de 15 ans, il s’envole à Moscou, pour parfaire sa formation auprès du pianiste russe Isaac Katz. S’enchaînent alors les succès : admis au Conservatoire pour le Concours Chopin, le Vietnamien rafle tous les prix, avant de s’illustrer dans les plus grands orchestres d’Europe et au-delà. Désormais professeur, il continue de se produire dans le monde entier. À Nantes, lors des concerts Le classiC’est fffou!, nous aurons droit à des réinterprétations de Debussy, et son parcours oblige, de Chopin !
ROMANE ROUSSEAU
Auditorium du Conservatoire de Musique (Nantes – 44)
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#techno
20 à 39 euros
999999999 : Des chiffres et delete
Vous êtes-vous déjà demandé quel était le nom d’artiste le plus compliqué à prononcer ? Pour le duo de DJ’s techno le plus en vue, pas besoin de faire des maths, Nine Times Nine (999999999) suffira. Pourtant, leur musique casse autant la tête que de la géométrie non euclidienne. Avec un début fracassant au milieu des années 2010, les deux Italiens créent rapidement un label incontournable et cartonnent dans les raves d’Europe. Leur signature : des sets hybrides mixant hardtechno et acid live. Entre le FCKNYE Festival et Awakenings, le tandem transalpin revient à Nantes après un Warehouse remarqué en 2022. Chi va presto va sano.
GASPARD MARTIN
Le Warehouse (Nantes – 44) avec Durdenhauer, Lolalita, No Miss B2b Miza, Betïses B2b Lhappyawer, Belphë et Enigmatik
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#ciné
3 à 5 euros
Mort à Venise de Luchino Visconti : Case guépard
« Ce film a ruiné ma vie », déclara bien des années plus tard Björn Andrésen, l’angélique Tadzio de Mort à Venise (1971) qui fut qualifié de « most beautiful boy in the world » par la presse et vécut très mal cette soudaine popularité. Face à lui, Dirk Bogarde, alias le compositeur autrichien Gustav Mahler, excelle dans ce portrait d’un artiste vieillissant, tourmenté et éprouvant des sentiments contrariés pour ce jeune homme à la beauté mystérieuse. Une œuvre crépusculaire dans laquelle Visconti, comme dans Les Damnés, évoque avant tout la décadence des élites européennes à l’aube de la Première Guerre mondiale. Dévasté par l’expérience, Björn Andrésen réapparaîtra bien plus tard sur le grand écran dans Midsommar de Ari Aster (2019) où il joue un vieil homme mettant fin à ses jours : la boucle est bouclée.
NICOLAS BAUDRILLER
Le Cinématographe (Nantes – 44), projection suivie d’une rencontre avec Guillaume Perilhou
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#ciné
3 à 5 euros
The Descent de Neil Marshall : Soirée gouffre
Si le cinéma d’horreur a souvent évoqué la crainte des fonds marins, personne encore ne s’était attaqué à la phobie des souterrains. C’est chose faite avec The Descent où l’incursion spéléologique d’un groupe d’amies dégénère suite à leur rencontre avec des créatures humanoïdes particulièrement effrayantes. Au programme : peur du noir, claustrophobie et une mise en scène très sensorielle, éclairée à la lumière des casques et des fumigènes, qui prend aux tripes. Derrière la caméra, Neil Marshall, honnête artisan du cinéma de genre, parfois présenté comme un héritier de la Hammer, la légendaire société de production britannique. Avouons-le, ses séries B n’ont pas toujours été de franches réussites (Doomsday) mais il signe ici son meilleur long-métrage et l’un des meilleurs films d’horreur des années 2000.
NICOLAS BAUDRILLER
Le Cinématographe (Nantes – 44)
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