#spectacle
8 à 20 euros
Woman of the year : Mariée à tout prix
Sur le point de recevoir le prix de « la femme de l’année », Tess, journaliste vedette de télévision se remémore les débuts de son mariage mourant avec Sam, dessinateur de presse. En chanson et avec humour, une question se pose : comment un couple survit-il lorsque la femme détient le pouvoir ? Dirigée par Jean Lacornerie, la pièce Woman of the year revisite la comédie musicale originale de 1981 (elle-même adaptée du scénario du film de 1942 par Ring Lardner avec Katharine Hepburn et Spencer Tracey). La première année de sa représentation, Woman of the year rafle pas moins de quatre Tony Awards. À l’origine de ce succès incontestable : le duo formé par le compositeur John Kander, et le parolier Fred Ebb, figures légendaires de Broadway à qui l’on doit Cabaret, Chicago ou encore New York, New York.
LOUANN BRANDILY
Le Théâtre (Saint-Nazaire – 44) mardi 19 et mercredi 20 mars / 20:00 #spectacle
8 à 20 euros
#jazz
14 à 28 euros
Omar Sosa et Seckou Keita : les cubains d’abord
Avec ses 40 ans de carrière et plus de 30 albums depuis 1996, Omar Sosa est depuis toujours très attaché à l’Afrique, continent de ses ancêtres. Une connexion qui lui permet de rencontrer humainement et musicalement Seckou Keita, maestro de la kora. En 2020, la pandémie mondiale et bien d’autres maux les ont inspiré pour créer Suba. Cette deuxième collaboration entre le pianiste cubain et le joueur de kora sénégalais place la musique en tant que vectrice d’espoir, de lumière et de spiritualité. Un voyage permit par l’étroit lien qu’ont les deux musiciens avec leurs racines et sublimé par le percussionniste vénézuélien Gustavo Ovales.
GASPARD MARTIN
Capellia (La Chapelle-sur-Erdre – 44)
#cinéma
3 à 5 euros
Onibaba de Kaneto Shindō : Shogun n’Roses
Longtemps résumé à Ozu, Kurosawa ou encore Mizoguchi, le cinéma japonais abrite aussi son lot de talentueux formalistes restés à la marge des gros studios, à l’instar de Kaneto Shindo. Ayant connu le succès avec l’Île Nue en 1961, ce natif d’Hiroshima signe un très grand film d’horreur psychologique avec Onibaba (1964). Sous l’ère féodale, une femme et sa belle-fille survivent au cœur d’un champ de roseaux dans lequel elles piègent des samouraïs égarés avant de revendre leurs armes. Alors que la bru s’éprend d’un déserteur, sa belle-mère imagine un stratagème démoniaque pour la garder près d’elle. Inspiré du folklore japonais, cette fable vénéneuse et sensuelle, fortement ancrée dans le contexte de la libération sexuelle des 60’s, est aussi un véritable manifeste esthétique de la Nouvelle vague japonaise.
NICOLAS BAUDRILLER
Le Cinématographe (Nantes – 44), mercredi 20 (20:30), vendredi 29 mars (16:00), lundi 01 avril (18:15), mercredi 03 (18:15) et dimanche 7 avril (18:30)
Toute la programmation du Cinématographe
#théâtre
14 à 24 euros
La Promesse de l’aube : Gary à tout prix
Franck Desmedt incarne Romain Gary dans ce seul en scène, une adaptation de La promesse de l’aube, roman autobiographique du célèbre écrivain. Vêtu d’un costume trois pièces, le comédien retrace le fil de la vie de l’écrivain né en Lituanie, entre sa relation fusionnelle avec sa mère Mina et ses rêves de grandeur à leur arrivée en France à 14 ans. Grâce à l’interprétation de Franck Desmedt et la mise en scène de Stéphane Laporte et Dominique Scheer, la pièce a reçu une nomination au Molière 2022 du « Seul en scène », tant la pièce parvient à capter la complexité d’un auteur qui a marqué la littérature française.
HUGO MEYNIEL
Théâtre de la Fleuriaye (Carquefou – 44)
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#cinéma
3 à 5 euros
Kuroneko de Kaneto Shindō : Ils sont fous ces ronins
Réalisé en 1968 par Kaneto Shindō (l’Ile Nue, Onibaba), Kuroneko nous plonge dans le Japon féodal, où le destin tragique d’une mère et sa belle-fille se teinte de vengeance après qu’elles ont été violées et assassinées par un groupe de samouraïs. Dans ce classique du Kaidan-Eiga (film de fantômes japonais) le cinéaste s’inspire des mythes animistes pour faire revenir ses deux victimes en fantômes mi-femmes mi-chats. Le coup de griffe salvateur s’imprègne d’un noir et blanc vaporeux avant le retour du fils et mari, marquant le tournant de cette fable d’horreur. De la violence surgit alors la sensualité, inscrivant la deuxième partie du récit dans un mélodrame poétique. Avec Kuroneko, Shindō jongle entre humanité et bestialité, et nous propose une œuvre puissante et féministe.
HARMONY GUEUR
Le Cinématographe (Nantes – 44), mercredi 20 (18:15), vendredi 29 (21:00), dimanche 31 mars (16:15), vendredi 05 (16:45) et dimanche 7 avril (13:45)
Toute la programmation du Cinématographe
#électro
5 euros
Norouz, Go ! : Ne le dis à persane
Pour la nouvelle année persane, Trempo met à l’honneur le temps d’une soirée électro et ambient trois artistes baignant dans la culture d’Asie mineure. Nesa Azadikhah est une figure majeure de la techno/house iranienne. Elle fonde en 2014 Deep House Tehran, plateforme de diffusion des artistes de musique électronique iraniens, puis lance Woman life freedom en 2018, compilation réunissant des fonds en solidarité avec le mouvement des droits des femmes en Iran. Originaire de Téhéran, SarrSew est une chanteuse et autrice-compositrice posant sa voix sur des ambiances graves, composées en live avec des instruments acoustiques et électroniques. Enfin le duo Ya Toshiba réunit l’instrumentiste finlandais Tatu Metsätähti et la chanteuse azerbaïdjanaise Zuzu Zakaria, qui jouent live des musiques électroniques convoquant le folklore du Caucase.
GASPARD MARTIN
Trempo (Nantes – 44) avec SarrSew, Ya Toshiba et Nesa Azadikhah
#musiqueclassique #cirque
8 à 37 euros
Les Quatre Saisons : Spring break
L’Orchestre National des Pays de la Loire s’allie à la compagnie Gandini Juggling pour créer un spectacle de jonglage inédit, avec pour fond musical le concerto des quatre saisons de Vivaldi. Les massues et balles de six jongleurs circassiens s’élèvent et accompagnent les notes de l’orchestre. Le jeu effréné du violoniste de génie Gilles Apap insuffle un rythme nouveau dans une improvisation la plus totale. Un dialogue entre corps et musique qui transgresse les codes, renverse les règles de la musique classique et remet au goût du jour la composition la plus célèbre du compositeur Antonio Vivaldi.
LOUANN BRANDILY
Jeudi 21.03 au Champilambart (Vallet – 44), vendredi 22.03 à La Cité des Congrès (Nantes – 44), samedi 23.03 au Quai des Arts (Pornichet – 44), mercredi 27.03 au Théâtre de Thalie (Montaigu – 85)…
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#série
Le Problème à trois corps : Math hysteria
Cinq ans après la fin houleuse de Game of Thrones, le duo David Benioff et D.B. Weiss fait son retour en s’attaquant à une nouvelle adaptation tout aussi ambitieuse : Le Problème à trois corps. Exit le médiéval fantastique, place à la science-fiction avec l’adaptation de ce chef-d’œuvre de la littérature imaginé par Liu Cixin. La saga en trois tomes traite d’un célèbre thème de la science-fiction, mais ici pas de mysticisme ou de récit militariste, la trilogie s’ancre dans un cadre très réaliste où la science, l’histoire et la politique s’entremêlent. Si l’histoire débute tel un polar historique durant la révolution culturelle chinoise, elle évolue vers une dantesque fresque géopolitique à travers les siècles. Riche en rebondissements et en concepts philosophico-scientifiques, Liu Cixin s’est imposé avec cette œuvre comme le digne successeur d’Isaac Asimov.
NICOLAS BAUDRILLER
Disponible sur Netflix
#théâtre
13 euros
Plagier c’est copier… par le Collectif CITO : 100 contrefaçons
Sous la direction de son metteur en scène Joe Fuego, le Cours d’improvisation théâtrales de l’Ouest (CITO) porte sur les planches différentes œuvres de Fabcaro dans une transposition déstructurée. Avec Plagier c’est copier, les adaptations s’entremêlent, toujours improvisées par les comédiens. Seule contrainte, ne pas citer Zaï zaï zaï zaï, œuvre majeure de l’auteur vendue à 180 000 exemplaires et sur-adaptée au théâtre ainsi qu’au cinéma. Pas de restrictions néanmoins pour Formica, Moins qu’hier (plus que demain) ou Et si l’amour c’était aimer. Le CITO questionne la notion de plagiat et trahit avec plaisir le matériau originel.
GASPARD MARTIN
Théâtre du Sphinx (Nantes – 44), jeudi 21, vendredi 22, samedi 23 (21:00) et dimanche 24 mars (16:00)
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#cinéma
Festival du Cinéma Espagnol : Bas les basques !
Avec plus de 70 films dont la moitié inédits et une quarantaine d’invités, le rendez-vous annuel du cinéma espagnol ne fait pas dans la demi-mesure. En plus de 30 ans d’existence, le festival nous aura fait l’honneur d’inviter des figures prestigieuses du 7e art hispanique : Rossy de Palma, Javier Bardem, Costa-Gavras… En 2024, c’est au tour de Victor Erice de prendre la place d’invité d’honneur pour la 33e édition. Avec seulement quatre longs métrages à son actif, le réalisateur s’impose comme l’un des plus grands de son pays via la réflexion et l’expérimentation autour des thématiques qui lui sont chères : l’enfance, l’identité, la mémoire, le temps qui passe… Il présentera deux films (L’Esprit de la ruche et Fermer les yeux) et sera le sujet du documentaire Victor Erice : Paris-Madrid allers-retours réalisé par Alain Bergala en 2010 avec qui il co-animera une masterclass.
LOUISE PLESSIER
Le Katorza, Cosmopolis, Théâtre Graslin (Nantes – 44)
Toute la programmation du festival
https://www.youtube.com/watch?v=aKdfcqQDpxU[/embed>
#noise
5 à 13 euros
Festival Sonic Protest : Salade de bruits
Pour son édition 2024, le festival de musique expérimentale et bruitiste Sonic Protest invite Otomo Yoshihide, artiste reconnu de l’avant-garde japonaise. Maître dans l’art du turntablism (se servir d’une platine vinyle tel un instrument), il y ajoute sa formation de guitariste pour créer des sets improvisés. Pour ce concert il est accompagné d’Émilie Škrijelj, également aux platines, et de Tom Malmendier à la batterie, duo ayant déjà collaboré sur plusieurs projets tels que Bruine, où un ensemble d’objets métalliques servaient d’installation sonore. Une bonne porte d’entrée vers le bruitisme pour les néophytes.
GASPARD MARTIN
Pannonica (Nantes – 44) avec Acétylène
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https://www.youtube.com/watch?v=-3NLiA_LcIc&pp=ygUQT1RPTU8gWU9TSElISURFIA%3D%3D[/embed>
#concert
5 à 20 euros
Omar Souleyman au festival Made in Med : Un keffieh, l’addition !
Après environ 500 albums lives enregistrés durant sa première carrière de chanteur de mariage syrien, Omar Souleyman se reconvertit à l’étranger à la suite de la guerre civile et connaît depuis lors le succès dans les régions occidentales du globe, se produisant dans des grands festivals internationaux. Le Syrien siège désormais comme le boss de la musique orientale hybride, ses compositions mêlant beats électro et synthétiseurs efficaces avec un chant et des sonorités traditionnels de la musique arabe et kurde, comme la dabkeh. À 58 ans, Omar Souleyman a réussi le pari improbable de rendre populaire et à mondialiser l’écoute d’une musique folk traditionnelle rurale pourtant considérée comme « ringarde » par la Syrie urbaine grâce à cet ajout électronique, au point de séduire la diva Björk qui lui propose de remixer l’un de ses morceaux. Comme quoi, les modes…
GASPARD LE GUELLEC
ONYX (Saint-Herblain – 44) avec Sofiane Saidi
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https://www.youtube.com/watch?v=x2vR9DTIoWk[/embed>
#humour 8 à 12 euros
Daniel Camus : Les comptoirs à zéro
On a régulièrement vu ce Genestonais sur les planches de la région nantaise, notamment à la Compagnie du Café-Théâtre ou en première partie d’artistes tels que Gad Elmaleh, Anne Roumanoff ou François-Xavier Demaison. Après quelques poussées en ligue nationale, il propose en 2019 Happy Hour, un one man show inspiré de son expérience de barman. Pendant six années, Daniel Camus aura vu défiler une ribambelle de personnages folkloriques dans son bar, aux punchlines plus efficaces que celles de n’importe quel rappeur et à la philosophie plus poussée que Descartes. De gentils allumés inspirants, offrant un spectacle rafraîchissant comme une pinte.
CRYSTAL LE GUELLEC
Espace Bellevue (Gétigné – 44)
Acheter ma place
https://www.youtube.com/watch?v=4Q0tY1dpBYs&pp=ygUXZGFuaWVsIGNhbXVzIGhhcHB5IGhvdXI%3D[/embed>
11:00 à 19:00
#vinyle #lifestyle gratuit
Le Super Marché : Auchan en emporte le vent
Penchés au-dessus des bacs, ils font « flip flap » jusqu’à ce qu’ils trouvent la perle rare. On les appelle les diggers, ces dénicheurs de vinyles, parfois DJ, toujours passionnés, qui cherchent l’artiste, le label, voire l’édition qui complétera leur collection de galettes. Mais si l’événement est organisé par Le Disquaire du Dimanche, il n’y a pas que des vinyles au Super Marché. Le temps d’un week-end, une trentaine d’acteurs locaux (artisans, commerçants, artistes…) vous attendent au deuxième étage de la brasserie pour faire vos emplettes éthiques dans une ambiance conviviale. Et pour l’after c’est La Vie Funky qui vous fera trémousser.
TIM BLIT
Little Atlantique Brewery (Nantes – 44)
Plus d’informations
https://www.youtube.com/watch?v=jfJjsTZng6Y[/embed>