#pop
29,9 euros
Maëlle : Il était une voix
Révélée dans The Voice en 2018 (plus jeune gagnante de l’histoire de l’émission !), la Bourguignonne de 23 ans a depuis travaillé avec de grandes pointures de la variété (Zazie, Calogero…) sur un premier 11 titres portant son prénom. À part quelques pistes lancées au débotté – l’amour, le bonheur, les craintes, la sensualité –, difficile encore de voir ce qui se trame derrière Fil Rouge, le nouvel album de Maëlle prévu à l’automne. Elle a toutefois sorti récemment un premier single de l’opus à venir, laconiquement nommé Flash. On y retrouve cette voix claire et assurée sur des notes pop. Cette voix qu’un public attentif avait écouté religieusement lors de son interprétation de son titre L’Effet de masse, chanson on ne peut plus « calogérienne », aux Victoires de la Musique 2020.
LOUIS CHAUVIN
La Bouche d’Air (Nantes – 44)
#théâtre #performance
0 à 16 euros
Sirènes de la Cie 52 Hertz : Disney Charnel
Que se passerait-il si des créatures hybrides entre l’animal marin et l’humaine existaient vraiment ? Que ferait-on de ces sirènes dans nos sociétés anthropocentrées ? Dans la forme, la pièce reprend les codes cruels des spectacles d’otaries dans les zoos. On y contemple trois sirènes enfermées dans un vivarium, contraintes de nous divertir. À travers un enchaînement de situations, les dramaturges et comédiennes Hélène Bertrand, Margaux Desailly, Blanche Ripoche questionnent notre rapport aux fictions, à la nature et au sauvage autant que la représentation des corps féminins via la banalisation de la nudité.
LOUISE PLESSIER
TU (Nantes – 44)
#viestylée
gratuit
La Nuit Blanche des Chercheur·es : L’empire des sciences
Si la Nuit Blanche des Chercheur.es a pour habitude de vous retourner le cerveau, l’intention est clairement assumée avec le thème de cette huitième édition : sens dessus dessous. Chaque hiver, Nantes Université et Stereolux s’associent pour célébrer la recherche avec un temps fort de rencontres entre chercheur.es et grand public, à cheval entre sciences, arts et divertissement. Cette année, la soirée promet une multitude d’expériences pour questionner le sens dans presque toutes ses acceptions : les sens du corps, ceux des mots, le sens des affaires ou de l’humour… Des science datings pour des conversations enflammées, un jeu sur les hallucinations auditives pour un moment collectif ludique, des ateliers pour vous mettre dans la peau d’un·e chercheur·e ou encore des conférences pour s’instruire en écoutant… la programmation laisse l’embarras du choix pour s’emparer à la carte des thématiques scientifiques !
LOUISE PLESSIER
Stereolux (Nantes – 44)
#cinéma
3 à 5 euros
Le Limier de Joseph Mankiewicz : Vol au dessus d’un nid de cocu
Ultime film de Joseph Mankiewicz, réalisateur entre autres du dantesque Cléopâtre en 1962. Éreinté, à l’issue de ce péplum d’anthologie, il avait déclaré vouloir tourner ensuite avec « seulement deux acteurs dans une cabine téléphonique ». Dix ans plus tard, ce chef d’œuvre répond habilement à ce souhait. Ce huis clos adapté d’une pièce de théâtre est avant tout un duel au sommet entre deux acteurs. Une gloire du cinéma anglais Laurence Olivier et une autre en devenir : Michael Caine. Le premier est un célèbre auteur de roman policier qui invite chez lui le second, un coiffeur et l’amant de sa femme, pour tenter de le piéger. Très dialogué comme toujours chez le cinéaste, Le Limier n’en reste pas moins un jubilatoire jeu de massacres, riche en rebondissements, où les deux hommes vont se rendre coup pour coup pour le plus grand plaisir du spectateur.
NICOLAS BAUDRILLER
Le Cinématographe (Nantes – 44), lundi 05 (18:15) et jeudi 08 février (20:15)
#concert
12 à 24 euros
Steve Reich – Music for 18 Musicians : Phases, je vous aime
Précurseur et monument de la musique minimaliste, Steve Reich constitue l’un des compositeurs majeurs du siècle dernier. Né en 1936, le jeune Reich est tiraillé entre deux parents séparés. Déjà contaminé par la musique, le New-yorkais expérimente le piano, la batterie et la composition atonale. En 1964, il participe à la création de la mythique (In C) avec Terry Riley qui fait grandir en lui une frénésie pour la technique du phasing, autrement dit la répétition d’une note en continue avec un décalage plus ou moins accentué qui sera la marque de fabrique de ses plus grands succès comme Music for 18 Musicians repris ce soir par l’Ensemble Links, collectif de musiciens et plasticiens.
TIM BLIT
Le Lieu Unique (Nantes – 44)
#spectacle #BDconcert #rock
8 à 20 euros
L’Homme à la tête de lion : Il était une proie
Les Freak shows, spectacles de cirque exhibant des êtres aux physiques hors normes ou dons exceptionnels, ont connu le succès au début du XXe . La pièce narre l’histoire d’Hector, élevé dans un cirque européen et atteint d’hypertrichose lui causant une pilosité abondante. Son visage recouvert d’une toison représente une anomalie pour ses contemporains, émerveillés ou effrayés par ses apparitions sous les chapiteaux. La vie de « l’homme lion » est adaptée de la bande dessinée de Xavier Coste : le comédien interprétant Hector est accompagné par le groupe de rock Splendor in the Grass et d’une scénographie inspirée des planches de l’album.
HUGO BOCQUIER
L’Embarcadère (Saint-Sébastien-sur-Loire – 44)
#rock #garage
prix libre
Kill an Idol : Présentateur vedette
“Kill an idol. est la réaction chimique entre influence punk, brutalité hardcore et noirceur rock’n love. Le message des quatre membres du groupe est brut et authentique : live to die on stage”.
CRYSTAL LE GUELLEC
Duchesse (Nantes – 44) avec The Parachute
#cinéma
3 à 5 euros
Elle de Paul Verhoeven : Huppert eats
Michèle fait partie de ces femmes que rien ne semble atteindre. Autoritaire et glaciale, elle gère son entreprise de jeux vidéos comme elle dirige son monde, sans le moindre état d’âme. Un soir, elle est agressée chez elle par un inconnu. Inébranlable, elle se met à le traquer en retour. Après dix ans d’absence, Paul Verhoeven (Basic Instinct, Starship Troopers) inscrit son adaptation du roman de Philippe Djian (Oh…) dans la continuité de son propre cinéma, violent mais percutant. Dans ce drame au jeu pervers, la victime prend le contrôle de ce qu’elle subit, jusqu’à en devenir la manipulatrice. Film coup de poing du Festival de Cannes 2016, Elle nous plonge dans une ambiguïté cynique, où Isabelle Huppert joue ce qu’elle fait de mieux : être magnifique et cruelle.
LOUISE PLESSIER
Le Cinématographe (Nantes – 44), dimanche 11 février à 14:30 (séance présentée par Saïd Ben Saïd) et lundi 12 février à 20:00 (séance suivie d’une analyse filmique et d’un échange proposés par Antoine Bourg, enseignant cinéma et membre de la commission de programmation du Cinématographe)