#hip-hop #concerts #conférences #projections
0 à 12 euros par évènement
Festival Hip Opsession : les flows de l’amour
Loin de la culture hors-sol du rap business, Hip Opsession (musique) pousse à nouveau sur scène les charbonneurs du terrain (« du ter-ter » me souffle mon neveu). Beaucoup sont Nantais, d’autres viennent de partout en France, voire même d’Angleterre comme la chanteuse grime Crystal Millz ou l’Américain Illa J, rappeur, producteur et frère cadet de J Dilla. De cette programmation riche en jeunes talents, Supa a retenu notre attention. La co-fondatrice du collectif nantais XXFLY se singularise par sa voix rauque parfois doublée dans les graves, un flow dynamique bien en place et un univers singulier. Une semaine émaillée de nombreux ateliers sur les disciplines du hip-hop (graffiti, production, beatbox…) et parrainée par Rim’k (« Karim » me souffle ma grand-mère).
TIM BLIT
Les Nefs, Le Ferrailleur, Pannonica, Trempo (Nantes – 44) Barakason (Rezé – 44)… Toute la programmation sur www.hipopsession.com
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#conférence #dédicace
gratuit
Lead Belly d’Amaury Cornut : game cover
Amaury Cornut a popularisé la musique inclassable de Moondog, un clochard céleste surnommé « le Viking de la Sixième avenue » à New York. Aujourd’hui, il livre un nouvel ouvrage consacré à un autre Américain aussi fameux que relativement obscur, Leadbelly, dont le folk- blues aride a irrigué toute la musique moderne, toutes catégories confondues. Si son nom vous reste étranger, vous l’avez entendu, entre autres, via Nirvana ou Mark Lanegan (Where did you sleep last night ?), The Fall, The Rolling Stones ou Théo Hakola (Bourgeois blues), Ram Jam ou Nick Cave (Black Betty), sans parler de son seul succès, Goodnight, Irene, repris par Maureen Tucker, Little Richard, Bryan Ferry, Van Morrison… Véritable outlaw, Leadbelly, bagarreur et bambocheur, a passé beaucoup de temps en prison et dans les marges de la société. Venez découvrir son existence et son héritage.
LIONEL DELAMOTTE
Mini-conférence et dédicace à la librairie La Vie devant Soi (Nantes – 44)
#rap
de 23 à 25 euros
Lord Esperanza : mature et découvert
Lord Esperanza revient avec Phoenix, son album de la maturité… Non on plaisante, car le dernier album du rappeur parisien mérite plus qu’un lieu commun approximatif. Dans Phoenix, le parolier évoque des thématiques pesantes, comme la famille (Roi sans couronne), les troubles psychiques ou encore les peines de cœur avec Les Hommes pleurent qui rappelle les grandes chansons d’amour de la variété française. Pour cet album, l’artiste des Lilas s’est entouré des meilleurs pour se permettre une introspection, entre le musicien Nino Vella, membre du duo d’électro pop Rouquine ou encore Nemir (Paradis) et Lefa (Peu importe). On vous l’accorde, c’est bien l’album de la maturité.
HUGO MEYNIEL
Le Ferrailleur (Nantes – 44)
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#pop
8 à 20 euros
Voyou : loubard bébé
Retour aux sources. Voyou revient sur les terres de son adolescence ligérienne. L’artiste trentenaire compte laisser libre cours à sa musique délicieusement sucrée et pastel. Il présente, flanqué de quatre musiciens, un nouvel album aux accents pop, jazz, cuivrés, brésiliens, Les Royaumes Minuscules, après le succès du premier, Les Bruits de la Ville, il y a de ça quatre ans. Mention spéciale à Soleil, Soleil, chanson de ces « petits riens qui prennent vie au fond des yeux », qu’il interprète en duo avec November Ultra. Créatif, touchant, rempli de poésie et de folie douce : comment ne pas tomber in love de Voyou ?
LOUIS CHAUVIN
L’Escall (Saint-Sébastien-sur-Loire – 44)
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#cinéma
3 à 5 euros
Hester Street de Joan Micklin Silver : once upon a Joan in Hollywood
Au cœur du Nouvel Hollywood en 1975, il était sans doute difficile pour ce premier film d’une jeune cinéaste de trouver sa place. Au milieu des premiers blockbusters (Les Dents de la Mer) et d’œuvres d’auteurs confirmés, Hester Street de Joan Micklin Silver (Izzy & Sam) convoque plutôt les réalisations du début de cet âge d’or du cinéma américain. Tourné en noir et blanc avec très peu de moyens, le long-métrage narre le quotidien de la communauté juive new-yorkaise à la fin du XIXe siècle. D’un côté, le mari parfaitement intégré et aspirant au rêve américain. De l’autre, sa compagne (Carol Kane, Unbreakable Kimmy Schmidt) fraîchement débarquée et qui refuse d’abandonner ses traditions, sources de conflit dans le couple. En résulte un récit d’émancipation féminine touchant, à la fois naturaliste et burlesque.
NICOLAS BAUDRILLER
Le Cinématographe (Nantes – 44) mercredi 13 (18:15), samedi 23 (19:00), lundi 25 (18:30), jeudi 28 (18:30) et vendredi 29 septembre (20:45)
#théâtre
10 à 15 euros
La Nuit du Théâtre : pyjama parti
Créé à l’époque du Covid pour soutenir les théâtres privés nantais, cette Nuit du Théâtre revient pour une troisième édition. Le concept reste identique : dix théâtre programment 23 spectacles de 21h30 jusqu’à 04h du matin vous permettant de créer votre propre parcours. Tous les styles sont représentés (comédie, improvisation, contemporain, cabaret…) et le plus compliqué sera de choisir et gérer votre timing convenablement ! Petite nouveauté cette année, des « extracts » (art de rue et balades théâtrales) seront proposés sur l’espace public pour faire le lien (ou vous permettre de patienter) entre les différents lieux.
CRYSTAL LE GUELLEC
Théâtre 100 Noms, Théâtre Beaulieu, Théâtre du Cyclope, Théâtre de Poche Graslin, Théâtre Rue de Belleville, Théâtre de Jeanne, Compagnie du Café-Théâtre… (Nantes – 44)
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#shlagwave
19 à 20 euros
Gwendoline : dingin’ in the Rennes
Gwendoline a commencé comme une blague à Rennes en 2017. Ce duo post-new wave formé par Pierre Barret et Mickael Olivette avec leurs paroles comme téléguidées des Particules Élémentaires du mage Houellebecq n’a rencontré que peu d’écho dans un premier temps. Un récit de la défaite blanche, mâle, provinciale et contemporaine : pas très start-up nation ! Passé totalement inaperçu, leur Après, c’est gobelet a suivi son chemin, puis séduit les défricheurs des Trans Musicales : Gwendoline est désormais sur toutes les lèvres. PMU, Ricard, sexe triste, chèques-vacances, RTT et lose à gogo sont devenus les nouveaux signes du cool. Comme si Jean-Louis Costes ou Jean- Luc Le Tenia avaient passé leurs vacances en Bretagne et accouché d’hymnes anthracites. Y a Gwendoline en concert ? « J’en ai rien à foutre… ».
LIONEL DELAMOTTE
Le Ferrailleur (Nantes – 44)
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#théâtre
36 euros pour l’intégrale, 12 euros la saison
Les Trois Mousquetaires (Cycle 2) : petit fer veut grandir trop vite…
En attendant la sortie en salle du deuxième opus des Trois Mousquetaires en décembre, découvrez sa version théâtrale, dans la mise en scène de Jade Herbulot et Clara Hédouin. Le deuxième cycle de cette adaptation moderne du roman de Dumas couvre la suite et fin du blockbuster littéraire : on y suit d’Artagnan, déterminé à se venger du cardinal de Richelieu qui a capturé sa bien-aimée Constance. Cette année, c’est le lycée Livet qui accueille le collectif 49 701 qui, depuis 2012, réadapte des classiques de la littérature pour le théâtre. Investissant l’établissement, on suit les acteurs dans une représentation vivante qui exploite le lieu au fil des scènes, pour un spectacle unique. Découpé en trois saisons, chacune est regardable individuellement comme en intégralité.
LOUANN BRANDILY
Lycée Livet (Nantes – 44), plus d’informations sur www.legrandt.fr
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#viestylée #théâtre #concerts
gratuit
La Chaussette de M. Joffre & Joffre mon Week-end : socks intention
Duchesse, La Mèche Rebelle et tous les commerçants du quartier Saint-Clément dynamisent aujourd’hui la « rue des Kebabs » déjà bien animée en temps normal ! 26 spectacles (théâtre, humour, concerts…) dont un épique tournoi d’improvisation se jouent dans 18 lieux. Entre deux spectacles, vous croiserez peut-être l’heureux vainqueur de l’opération Joffre mon Week-end, une tombola en ligne qui propose à son gagnant de profiter de toutes les boutiques, cafés et restaurants de la rue Joffre sans RIEN payer.
CRYSTAL LE GUELLEC
Rue du Maréchal Joffre (Nantes – 44)
#cinéma
3 à 5 euros
Muhammad Ali, the Greatest de William Klein : lord of the ring
18 février 1964, Miami. Deux futurs mythes de la société occidentale se rencontrent pour une séance photo devenue culte : les Beatles, alors à la conquête du Nouveau-Monde, et Cassius Clay, bientôt Muhammad Ali, à quelques jours d’entrer dans l’histoire en mettant au tapis Sonny Liston. Un moment capté par la caméra du photographe William Klein qui se glisse au cœur de l’essaim de journalistes, hommes d’affaires ou simples curieux suivant le boxeur entre 1964 et 1974. Car ce que le réalisateur new-yorkais expose via ce documentaire, ce n’est pas la qualité sur le ring du « GOAT », mais bien son statut indéniable d’icône de la communauté afro-américaine. Une destinée inattendue pour la meute de propriétaires blancs entourant le sportif, qui dans cette archive unique, se vantent de contrôler une docile marionnette.
HUGO BOCQUIER
Le Cinématographe (Nantes – 44) séance présentée par Thomas Choury