#théâtre #danse
12 à 30 euros
Falaise par Camille Decourtye & Blaï Mateu Trias : roche hour
Versant sombre et caverneux du dyptique Là sur la falaise, Falaise brouille les consciences pour réenchanter notre lien au vivant. Le décor vertigineux et cinématographique de Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias abrite des humains, des pigeons et un cheval pour un ballet enchanteur. Sur les ruines du monde, au bord du précipice, ou bien au pied du mur, la communauté apprend à vivre à l’unisson. À la recherche de son instinct poétique et de sa pulsion de vie, ce peuple hybride tente de s’extraire de la noirceur ambiante et de sa possible déchéance. Avec Falaise, entre narration et acrobaties, musique et matière, la compagnie franco-catalane Baro d’Evel innove toujours plus loin dans le cirque équestre. L’homme et l’animal forment un chœur étonnant et créent une fresque harmonieuse sur notre décentrement.
PAULINE GUILLET
La Cité des Congrès (Nantes – 44)
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#concert #pop #électro
8 à 16 euros
Malik Djoudi : 1, 2, Troie, soleil !
Avec un troisième album intitulé malicieusement Troie, le Poitevin Malik Djoudi a fait une percée tout à fait singulière sur l’échiquier musical français. Sa voix androgyne et susurrée sur fond d’électronique, parfois néo-eighties, toujours minimaliste, des paroles sensibles et sexy : le tiercé est gagnant, mais jamais tapageur ! Adoubé par Étienne Daho, Malik Djoudi a embarqué rien moins que Katerine, Adjani ou Lala &ce sur ce nouvel album. Celui qui fut nommé « révélation » aux Victoires de la Musique, cru 2020, est désormais un authentique phénomène de scène puisqu’il a largué la solitude timide de ses débuts scéniques pour s’entourer d’un véritable groupe live qui l’a conduit dans une nouvelle dimension. Un Daniel Darc subsaharien et synthétique. La preuve par Troie !
LIONEL DELAMOTTE
La Barakason (Rezé – 44) avec Zaho De Sagazan
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#folk
gratuit
Širom au Festival Wine Nat White Heat : Yes we cave !
Si vous aviez filé au bord de la mer pour le pont de l’Ascension, le festival Wine Nat White Heat vous offre une dernière chance de déguster d’exquis breuvages naturels en découvrant un groupe dont vous n’aviez jamais entendu ni même lu le nom auparavant. Cette fois, c’est le trio slovène Širom qui, pour sa première venue en France, nous étonnera de sa folk/drone expérimentale dans le cadre inattendu du musée d’Arts. La soirée entre concert, planches et verre(s) de dégustation sera l’occasion de remercier les bénévoles du festival après l’édition de mai et rappeler que le festival – à l’image du vin qu’il promeut – reste vivant à l’année !
LOUISE PLESSIER
Musée d’Arts (Nantes – 44)
Toute la programmation du festival Wine Nat White Heat
#rock #psyché #world
10 à 12 euros
The Balek Band : Diagnostic front
Avec son premier album Médecines, le groupe Balek Band, signé chez Abstrack Records, mélange les genres pour créer son propre style. Les quatre musiciens teintent leurs morceaux de funk, de disco et empruntent quelques codes au jazz et à la techno. La combinaison musicale finale est à la fois langoureuse et électrique. Le mélange des instruments (machines, percussions, claviers, guitare et basse) et l’inépuisable source d’inspiration des membres du groupe offre un résultat envoûtant, planant entre la terre et les astres. Balek Band réussi le bel exercice de créer une vraie musique psychédélique made in Nantes.
MAŸLISS FLAMBARD
Le Ferrailleur (Nantes – 44)
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#spectacle #cirque
5 à 20 euros
Abaque par Cirque sans noms : les sables majestés
Création 2017 du Cirque.sans.noms, Abaque met en scène trois artistes dans un décor de chapiteau abandonné, meublé comme une vieille brocante très peu fournie, comme un lieu de spectacle déserté qui serait devenu une habitation de fortune. Le mot « abaque » désignait, dans la Grèce antique, un système de dessins de calculs géométrique par le sable, traduisible par « poussière » en hébreu. En architecture, il désigne un élément du chapiteau ! On revient aux confins de la vie (la poussière), aux aurores des découvertes scientifiques, à la base du spectacle via l’habitacle du chapiteau. Pour interroger ce retour au début des choses, Abaque utilise des techniques de cirque (cascade, magie, jonglage), mais ne les exploite pas en numéros classiques. Via le violoncelliste qui rythme et bruite l’intrigue, la pièce de cirque s’offre une bande-son en direct, empruntant la mise en scène du cinéma.
LOUISE PLESSIER
Parc de la Bégraisière (Saint-Herblain – 44) Les 2, 3, 7 et 14 juin à 20:30, les 9, 10, 11, 16, 17 et 18 à 20:00
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#concert #rock
5 euros
Delacave
Ils ne s’appellent pas Joy Division et ne viennent pas de Manchester, et pourtant : des basses lourdes très dark, très froides, avec cette impression que les morceaux ont été enregistrés dans un grenier obscur et surchauffé. À cela on peut rajouter la voix planante de la chanteuse Lily Pourrie et les rythmes effrénés du batteur Seb Normal. Pour les plus connaisseurs, le groupe vient du collectif artistique La Grande Triple Alliance internationale de l’Est, mouvement post-punk originaire de Lorraine.
HUGO MEYNIEL
Duchesse (44 – Nantes)
#concerts #inclassable
10 à 15 euros par jour
Bacchantes à l’Aïnu Fest : Tiers païen
Il y a un an, le groupe féminin français sortait son premier album et le baptisait sobrement Bacchantes. À l’écoute sur disque comme en live, la musique des quatre magiciennes sonne comme une cérémonie païenne. Alors que l’une fait chanter un verre de cristal avant son harmonium indien, l’autre joue de sa guitare à l’archet, la troisième active son orgue vintage et la dernière rythme le rituel de ses percussions. Toutes ensemble, elles chantent – parfois a capella – l’amour de la nature et de la liberté. Gare aux amateurs·trices de Dead Can Dance, le quatuor de magiciennes a le pouvoir de vous ensorceler !
LOUISE PLESSIER
Aïnu Fest au Zinor (Montaigu – 85) avec Crash Normal, Radikal Kitten, One Burning Match, Sick Sick Sick, Lovataraxx, Bacchantes… Toute la programmation du festival Aïnu
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#festival #rock
de 0 à 19 euros
Terrier au Pamplup Festival
Avec son look 90s à la Liam Gallagher, bob vissé sur le crâne, Terrier mêle pop, punk et hip hop. L’été dernier, il sort son premier EP Naissance avec sept titres qui lui permettent de montrer l’étendue de son talent, notamment dans le très rock Rue des Pervenches, avec des riffs de guitare typiques du post-punk, qui tranche avec sa voix rauque qui transcende les textes du Vendéen. D’autres chansons, comme Demain nous permettent d’entrer dans son univers à la fois obscur et flegmatique, qui fait sa signature, vocale comme mélodique. Retour aux sources pour le natif de Landeronde, où il a tourné le clip de Rue des Pervenches.
HUGO MEYNIEL
Logis de la Chabotterie (85 – Montréverd). Avec Etienne de Crécy, Komodor, Baron.e, Origine Club, Oldvine, Nivlem.
Toute la programmation du Festival Pampl’up
#concerts #post-punk
40 euros
Crack Cloud au Festival Levitation : Orage ô désespoir
Avant, c’était une bande de jeunes errants dans les casses autos de Vancouver en survêtements vintages dégueux gavés au fentanyl. C’était sans compter sur les super pouvoirs de l’amour et du post-punk ! Les membres du groupe doivent leur salut au collectif Crack Cloud, sorte d’Arche de Noé arty, très impliqué auprès de la population en déroute du quartier défavorisé de Downtown Eastside. Sur scène, le batteur et chanteur Zach Choy est au centre du dispositif, accompagné d’un saxophoniste, d’un claviériste et pas moins de quatre guitares. Leur musique est désarticulée, les accords précis, le chant martelé et hargneux, l’ensemble sur une rythmique afro-beat. L’évolution récente, davantage hip-hop et funky, s’avère prometteuse.
MANON MALMÉJEAN
Festival Levitation au Chabada (49 – Angers) avec The Brian Jonestown Massacre, Frankie and The Witch Fingers, Lumer, Unschooling, Sweeping Promises… Toute la programmation du festival Lévitation
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