#humour #chanson
12 à 24 euros
Didier Super au Théâtre 100 Noms : Idiologie
« La connerie, c’est la décontraction de l’intelligence… et moi, je me permets d’être con… sciemment ! », disait feu Serge Gainsbourg. On a longtemps pris Didier Super pour l’idiot du village… Or, ce qui est encombrant là-dedans, ça n’est pas l’idiotie, mais le village. Depuis lors, le prix à la pompe du Super a augmenté et Didier a pris de la valeur, conséquemment. Le chansonnier natif de Douai, véritable artiste doué, est plus authentiquement poil à gratter qu’il n’y paraît car il a mis beaucoup de poivre spirituel sous son nez de clown dépressif ! Atchoum !
LIONEL DELAMOTTE
#cinéma #concert
gratuit
Easy Rider par Cannibale aux Machines de l’Île : Suicide Quad
Dennis Hooper a marqué son époque et les esprits avec le fameux Easy Rider en 1969. Ce film culte narre le périple d’un duo de bikers de Los Angeles qui transhument dans les USA post-flower power pour se rendre au carnaval de la Nouvelle Orléans. Sur leur chemin, les deux compères (Wyatt alias Captain America – le freaky Peter Fonda – et Billy – Dennis Hooper lui-même) rencontrent des personnages hauts en couleur, d’une ribambelle de dealers (dont l’inénarrable Phil Spector) à un avocat dédié à la cause des droits civiques (nul autre que Jack Nicholson) en passant par des white trash agressifs, des hippies et des filles de peu de vertu. La devise du film, sex, drugs & rock’n’roll, fera la carrière que l’on sait dans l’inconscient collectif, devenant un véritable mantra chez les freaks de la contre-culture mondiale. La B.O. du film est à l’avenant : Steppenwolf, Byrds, Holy Modal Rounders, Electric Prunes ou Jimi Hendrix. C’est pourtant Cannibale, impeccable groupe de l’écurie Born Bad, qui viendra repeindre l’antique pellicule aux couleurs de leur garage tropical.
LIONEL DELAMOTTE
#concert #pop
18 euros
Prudence en concert à Stereolux : Dø-amer
On a d’abord connu Prudence sous le nom d’Olivia Merilathi, ex-chanteuse et compositrice du duo électro-pop au succès international The Dø, séparé au bout de seulement trois albums. Après avoir composé pour le cinéma, la franco-finlandaise revient avec un projet personnel et ambitieux : l’album Beginnings. Pour ce faire, elle a fait appel à différents producteurs dont Xavier de Rosnay du groupe Justice. Le résultat ? Un mélange réussi de synth pop et de musique électronique, de r’n’b et d’electronica, Olivia maîtrisant parfaitement sa voix et ses instruments synthétiques. Avec des arrangements bien présents, mais discrets, Prudence danse sur sa propre planète, dans sa galaxie plus ou moins lointaine. Le disque pourrait sembler un peu trop « grand public », mais son étrangeté le hisse bien au-dessus de la concurrence radiophonique.
JULIEN CHAMP
#concerts #reggae #électro
22 euros
Soom T au festival Les Nuits Courtes : Dreadloch
Soom T impose l’Écosse sur la carte du reggae international en parcourant le monde depuis plus de 20 ans. Attitude inimitable, style volatile et flow alerte, Soom T (Sumati Bhardwaj de son vrai nom) brouille les pistes avec son mélange de dubstep, hip-hop, électro, reggae et reggaeton. Née d’une mère sikhe et d’un père hindou, élevée dans le Glasgow working class, ce brin de femme pesant 40 kilos toute mouillée s’est d’abord illustrée en rappant dans les clubs de sa ville natale avant d’imposer sa présence scénique unique et son « digital laptop reggae » avec plus de 50 sorties de disques depuis 1999. Avec des musiciens ou en sound-system, en concert, Soom T écrase la concurrence !
CRYSTAL LE GUELLEC
Les Nuits Courtes à l’Espace René Cassin (Fontenay-le-Comte – 85) du 22 au 24 octobre avec Deluxe, Ayo, The Bloody Beetroots, Yuksek…
Toute la programmation du festival Les Nuits Courtes
#concerts #rock #punk #styledevie #mix
gratuit
Les 10h de la Bamboche au Ferrailleur : bringue me the horizon
« On ne fait plus la fête, la Bamboche c’est terminé ! », cette phrase du Préfet du Centre-Val de Loire a cassé internet et égayé notre confinement de novembre dernier. Un an après la nouba, les sauteries et autres bombances sont de retour, et quelques hurluberlus ont décidé qu’il fallait fêter ça avec un anniversaire un peu WTF à base de bonne ripaille (terrine, huîtres, langouille…), de doux breuvages (la bière La Bamboche) et un peu de chahut avec rien de moins que dix heures de concert. Au programme : des artistes à la renommée internationale dans le domaine de la festivité et de l’animation de beuveries. Prévoyez un jour de congé le lendemain, car Flaubert le disait déjà en 1857 : « Il a fait tant de bamboches quand il était jeune ! Ces gens-là, madame, n’avaient pas le moindre ordre ! Il s’est calciné avec l’eau-de-vie » !
CRYSTAL LE GUELLEC
Le Ferrailleur (Nantes – 44) avec Poésie Zéro, Astaffort Mods, Gendarmery, Michel Mercury et Didgerikoo
En savoir plus sur les 10h de la Bamboche
#humour
25 à 39 euros
Kyan Khojandi en spectacle à La Cité des Congrès : I want to Bref free
Acteur, humoriste, réalisateur, scénariste, producteur (Serge Le Mytho), auteur de BD (Pulsions), slameur (L’Autre Kyan), musicien (violoniste, notamment), animateur/youtubeur/podcasteur (Un Bon Moment sur Canal+ et Youtube), le Rémois sait tout faire, veut tout faire, un peu à la manière d’un Alexandre Astier millennial. On retrouve d’ailleurs cette même intelligence, tantôt suffisante, tantôt fragile dans leurs seul-en-scènes et les programmes télévisuels courts qui ont fait leur succès (Bref, en l’occurrence). Avec le spectacle Une Bonne Soirée, Kyan Khojandi narre la véritable meilleure soirée de sa vie (qui part pourtant d’une simple verveine). Bien entendu cette histoire ne constitue pas une ligne droite. Kyan, c’est un peu notre pote qui appelle le dimanche pour raconter sa soirée de la veille avec beaucoup trop de détails, mais impossible de raccrocher.
CRYSTAL LE GUELLEC
#cinéma #inclassable
3 à 5 euros
La Danza de la Realidad (d’Alejandro Jodorowsky) au Cinématographe : Au-delà du réal’
« M’étant séparé de mon moi illusoire, j’ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie », voilà comment résumer la dernière œuvre en date de Jodorowsky (L’Incal, El Topo, La Montagne Sacrée…) sortie en 2013. En s’inspirant de sa jeunesse dans le village chilien de Tocopilla où l’on n’apprécie guère les origines juives de la famille, et avec des parents se déchirant pour faire du petit une créature à leur image, il réinvente sa vie. Le ressenti de ses souvenirs nous imprègne et nous fait danser la réalité, au rythme d’un ballet poétique et mélancolique, véritable testament d’artiste.
HARMONY GUEUR
Le Cinématographe (Nantes – 44), aussi le mardi 26/10 (18:00) et le dimanche 31/10 (20:30)
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