Si Johnny était notre Elvis à nous, on peut se demander si nous ne tenons pas là notre Mickael Jackson made in Saint- Sébastien-sur-Loire. Après le succès monumental de son premier album Chaleur humaine, Chris, comme il faut l’appeler maintenant, nous revient avec un album peut-être un peu moins accessible aux premières écoutes, mais toujours emprunt de ses placements de voix nous rappelant le King of Pop. Et ce ne sont pas ses chorégraphies qui nous feront dire le contraire. Si comme le veut l’époque, l’image et le marketing prennent largement le pas sur la musique, à défaut (pour l’instant) de chansons inoubliables, l’artiste ne laisse personne indifférent.
FREDERIC MATON