Né à Villeneuve d’Ascq dans le Nord de la France, Benjamin Dutreux a passé la seconde moitié de son enfance à l’Île d’Yeu où ses parents ont décidé d’emménager à ses huit ans. C’est à ce jeune âge qu’il découvre la voile en s’inscrivant au club local.
À 16 ans, ce sont ses débuts en équipe de France jeune. « Benjamin est un skipper qui a gravi les échelons très vite une fois lancé dans la course au large. Il a fait ses armes sur La Solitaire Du Figaro, le circuit tremplin avant le Vendée Globe dans lequel tous les grands noms de la voile sont passés (François Gabart, Armel Le Cléach, Jean Le Cam…) » raconte Alice, coordinatrice des projets de voile du skipper. « Son principal point fort c’est son mental d’acier, sa capacité à encaisser et sa gestion du stress » affirme Thomas, Boat Captain et co-skipper de l’équipe. Car derrière le skipper star, la team OMIA – Water Family est avant tout une histoire d’amitié : « on peut dire que nous sommes une toute petite équipe jeune et familiale. Marcel est le frère de Benjamin. Je suis la meilleure amie de Benjamin et Thomas est mon conjoint. On se connaît tous par cœur et c’est un avantage incroyable ! » explique-t-elle.
En amont des projets de compétition s’affiche surtout une volonté de mettre le sport au service de l’environnement. C’est donc tout naturellement que Benjamin devient ambassadeur de la Water Family en 2016 : « depuis le début, je souhaite que mon projet sportif s’appuie sur des actions très concrètes qui soient responsables et durables mais surtout inspirantes. Et la Water Family matche parfaitement avec mes valeurs ». Depuis 2009, cette association développe des contenus pédagogiques pour les scolaires et les entreprises dans le but de protéger l’eau et la santé des humains et de la planète. C’est donc la voix de cette noble cause que le skipper transporte sur sa voile dans son tour du monde avec le Vendée Globe.
Après un mois seul au milieu de l’océan, si Benjamin se demande parfois « ce que [qu’il] fou[t] là », il ne perd jamais de vue l’enjeu qu’il représente : « c’est là qu’on se rend compte de l’immensité de l’océan et de notre monde. Ça ne fait que renforcer mon engagement auprès de la Water Family ». Et il lui fait d’ailleurs honneur : classé 5e au 31e jour de la compétition, et ce malgré un petit budget et un bateau parmi les plus anciens et les moins équipés de la course. Le navigateur, son équipe et son association peuvent être fiers d’une telle performance, à seulement 30 ans et dès sa première tentative.
Plus d’infos sur le site de Water Family.