Baloji a fait un long chemin, de son Congo natal à la surréaliste Belgique, avant de se définir comme « Congaulois » ou « Afropéen » ! Peu importe les étiquettes, Baloji nous a séduit surtout depuis l’album 137 avenue Kaniama, en 2018, où le « sorcier » a quitté le strict champ du rap pour opérer la synthèse entre des influences aussi variées que Konono N°1, Léo Ferré ou Manu Dibango. Tout autant homme de verbe et de sons que d’images, Baloji sait livrer une œuvre totale, tel le diptyque Peau de chagrin/Bleu de nuit, sous l’influence de L’éclipse d’Antonioni : une belle clé de son univers poétique et politique.
LIONEL DELAMOTTE
Le VIP (Saint-Nazaire – 44) avec Isla