Octobre 1988. Donnie se réveille une nuit et échappe de peu à la mort sur conseils de son ami imaginaire Franck, lapin humanoïde qui viendra bousculer la vie et le quotidien de l’adolescent en lui annonçant une fin du monde dans 28 jours, 6 heures, 42 minutes et 12 secondes. Donnie Darko n’est autre que le récit d’un voyage dans le temps, mêlant univers parallèles, destinée et fin du monde. Si l’on jumelle à cela la fragilité psychique d’un adolescent de 16 ans pris d’hallucinations démentes, Donnie Darko a tout d’un film troublant et dérangeant. Sorti en 2001, ce premier film de Richard Kelly (Southland Tales, The Box), 26 ans à l’époque, révèle au passage l’immense talent de Jack Gyllenhaal (Le Secret de Brokeback Mountain, Prisoners). Aujourd’hui culte, Donnie Darko constitue une passerelle entre le passé, le présent et le futur, entre Twin Peaks, Stranger Things et Dark. La version director’s cut sorti en 2004 apporte de nombreuses réponses à l’énigme du film.
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44) le 25 juillet à 17h45 (director’s cut) et le 8 août à 18h.