(ARTICLE ÉCRIT AVANT LES MESURES DE CONFINEMENT)
L’Assemblée Générale des Nations Unies, inspirée du Bhoutan qui privilégie l’indice du bonheur national au PIB, a créé cette journée favorisant le bonheur et le bien-être de tous les peuples. C’est beau comme un discours Miss France. Au secrétaire général de préciser : « le bien-être social, économique et environnemental sont indissociables ». Vu le désastre écologique en cours, il ne faut pas s’étonner que le reste ne suive pas ! Comment accéder au bonheur ? Achetez ce SUV de baltringue et vous connaîtrez l’extase, achetez ce yaourt de constipée et vous nagerez dans l’allégresse. Le bonheur, une telle fin en soi que toute une « économie du bonheur » émerge des volutes d’encens ayurvédiques. Relaxation, méditation pleine conscience, yoga… toutes les énergies sont bonnes à stimuler pour accéder au nirvana. Et ça rapporte ! À la rédaction de Grabuge, le bonheur, c’est simple comme une pinte entre rédacteurs après le bouclage de ce numéro.
SANDRINE CHOUZENOUX