Avec Pongo, on danse, on chante – ou du moins on baragouine les quelques mots de portugais résonnant dans nos oreilles – et surtout, on fait la fête. Les concerts de la chanteuse d’origine angolaise font l’effet d’une bombe de paillettes. Sur scène, elle ne s’arrête jamais. À gauche, à droite, les jambes quasiment à l’écart, elle saute. Et le public aussi. Exilée au Portugal depuis l’âge de huit ans en raison de la guerre civile chez elle, la chanteuse débute une carrière internationale avec Buraka Som Sistema, groupe de kuduro. Aujourd’hui, Pongo s’empare seule de ce genre inclassable, aux limites du hip-hop, aux rythmes sonnant comme les percussions africaines et où l’électro a toute sa place. En sort un mélange scintillant qui donne le sourire jusqu’au lendemain matin !
CÉCILE TESSIER
Le Jam (La Chapelle-sur-Erdre – 44) avec Tribeqa