#ciné.
3 à 5 euros
Les Autres d’Alejandro Amenábar : Madame est servie
À la réalisation, à l’écriture et à la composition, le cinéaste chilien Alejandro Amenábar est presque partout pour son troisième long-métrage (après Tesis en 1996 et Ouvre les yeux en 1997). Avec Les Autres (2001), il porte sa passion pour l’horreur et les terreurs enfantines sur grand écran. Nicole Kidman interprète une mère seule, tandis que son mari est à la guerre, élevant ses deux enfants atteints d’une maladie incurable les rendant extrêmement sensibles à la lumière. L’ambiance est posée : même de jour, la famille doit vivre dans la pénombre. Une consigne stricte à apprendre aux trois nouveaux domestiques. Et dans le noir, il semble qu’ils ne soient pas seuls. Les silences sont presque aussi importants que le jeu entre obscurité et lumière. Et celui de cache-cache avec « les autres ».
HUGO BOCQUIER
Le Cinématographe (Nantes – 44), mercredi 22 (20:30), vendredi 24 (18:30) et samedi 25 janvier (18:45)
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#rap
20 euros
Chanje : Human after all
Avec des projets comme Oni (2018) et Pacemaker (2020), Chanje s’est imposé comme une figure singulière du rap français. En 2022, il enrichit sa discographie d’ADN et INJECT.8, explorant des sonorités sombres et personnelles. Son premier album studio, Humain (2024), révèle toute sa profondeur artistique. Cet opus mêle introspection et mélancolie à travers des titres comme Merrick et Sang de Grec. Inspiré de Sevdaliza et Billie Eilish, Chanje mélange rap, chant et expérimentation sonore pour créer un univers empreint de sensibilité et d’émotions intenses. Fragilité, force et sonorités innovantes !
HUGO MEYNIEL
Décadanse (Nantes – 44)
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#théâtre
21 euros
Va aimer ! d’Éva Rami : Les affranchies
Lauréate aux Molières 2024 dans la catégorie meilleur seul·e-en-scène, Éva Rami incarne de nombreux personnages féminins dans le dernier volet de son triptyque Va aimer !. On y suit l’héroïne Elsa Ravi, apparue dans les précédents spectacles Vole (2014) puis T’es toi (2018), dans sa quête d’affranchissement. Après être passée d’adolescente à comédienne, on la retrouve avec ses amies, sa famille ou sa psy, toutes incarnées par l’auteure. Accompagnée de son oiseau en cage qu’elle tente de libérer, métaphore de l’amour et de l’enfermement, elle interroge la sexualité, le non-consentement et les complexes de domination dans un coming-of-age théâtral.
ROMANE ROUSSEAU
Le Piano’cktail (Bouguenais – 44)
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#post-punk #newwave
6 euros
Ploho : A tsar is born
Aux côtés de Molchat Doma ou Buerak, Ploho fait partie de la bande des formations post-punk venues de l’Est et ayant fait son nid sur la scène depuis cette dernière décennie. Ayant grandi dans la violence des années 90 en Russie, les membres de Ploho militent pour la liberté d’expression à travers la musique et presque dix albums sortis en onze ans (et une ribambelle d’EP !). Ouvertement opposé au gouvernement de son pays natal et positionné anti-guerre, le trio guitare-basse-clavier est aujourd’hui installé en Serbie, mais reste hanté par le désespoir, la froideur et l’angoisse qui le rongeaient dans sa Sibérie natale.
LOUISE PLESSIER
Au Chien Stupide (Nantes – 44)
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#inclassable
11 à 24 euros
Dakhabrakha : Je lui ai mis la Kiev
DakhaBrakha, c’est comme si un groupe de villageois ukrainiens avait fusionné avec un jukebox cosmique après un accident de tracteur dans un champ de betteraves. Fondé en 2004 à Kiev, le groupe mélange chants polyphoniques ancestraux, percussions apocalyptiques et vibes électro-folk, le tout en portant des costumes à faire pâlir les figurants de Game of Thrones. Leur nom, « donner/prendre » traduit leur mission : emprunter au passé pour balancer du futur et rappeler au monde que la culture ukrainienne ne manque ni de caractère, ni de groove. Résultat ? Un mélange explosif qui transforme chaque concert en une fête à mi-chemin entre rave et rite ancestral.
CRYSTAL LE GUELLEC
Théâtre municipal de Rezé (Rezé – 44)
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#post-punk
6 euros
Famous : Star trac
Ces Londoniens ont-ils cherché à se garantir un blase programmatique ? Seule certitude : la formation possède toutes les caractéristiques d’un grand groupe en devenir. Déjà responsables de deux EP prometteurs, England (2019) et The Valley (2021), Famous vient de transformer l’essai avec l’inaugural Party Album. Au menu, quelques hymnes habités et jubilatoires tels que What are you doing the rest of your life ou 2004 qui tutoient Pulp sur un versant très électrique, de la balade près de l’os et ricanante, comme Love will find a way et de la pop chevaleresque et morveuse à la fois : The Destroyer, jamais loin des Pixies. À consommer sur place avant qu’ils ne deviennent… Famous !
LIONEL DELAMOTTE
Lune Froide (Nantes – 44)
#concert #ciné
39 à 79 euros
John Williams / Hans Zimmer : La film équipe
Williams et Zimmer incarnent deux visions complémentaires du cinéma en musique. Williams, formé à la musique classique, a bâti une œuvre marquée de thèmes orchestraux mémorables (Star Wars, Indiana Jones…), empreints d’un lyrisme accessible. Zimmer, autodidacte et adepte des expérimentations électroniques, a imposé un style atmosphérique, entre nappes sonores et percussions (Inception ou Interstellar). Malgré leurs différences, leurs parcours se rejoignent : collaborations régulières avec des réalisateurs majeurs et un même objectif, transcender l’image par des émotions universelles.
CRYSTAL LE GUELLEC
Zénith de Nantes (Saint-Herblain – 44)
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#danse
20 euros
Black Lights : Les yeux dans les bleus
24 films courts, sur 24 femmes, d’après les textes de 24 autrices européennes. La chaîne Arte diffusait en 2021 la série inspirée de faits réels H24, narrant des récits de violences sexistes et sexuelles. Dans son dernier spectacle Black Lights, la metteuse en scène et chorégraphe Mathilde Monnier adapte le feuilleton de Nathalie Masduraud et Valérie Urrea. Neuf histoires, produites par des autrices comme Lola Lafon, Alice Zeniter ou Agnès Desarthe, mettent en lumière le quotidien d’une myriade de femmes. Huit danseuses se meuvent au son de la musique électronique et interprètent ces corps meurtris, blessés, frappés. Un spectre de situations allant des remarques insistantes aux féminicides, tout en célébrant la résilience, la résistance et la sororité sans occulter la domination et la douleur.
ROMANE ROUSSEAU
Théâtre ONYX (Saint-Herblain – 44)
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#électro #pop
26 à 29 euros
Naive New Beaters : Beat bang theory
Naive New Beaters nous gratifie une nouvelle fois de son groove incomparable avec Fun Hours. Et pour cause, l’heure est (doit être, en tout cas) plus que jamais à la franche rigolade. Écrit dans le mood de la précédente tournée entre Paris et LA, sans pression aucune, ce 4e album se veut débarrassé de toute fioriture. Il parle directement, mettant la focale sur cette infime, cette infinitésimale source de joie entre passé trouble et futur obscur : l’instant présent. Disco, soul, funk, grunge : tous les pans de la feel good music y passent, à mi-chemin d’un hédonisme 80’s et d’une pop scintillante. Le tout porté par le bonheur comme meilleur pied de nez face aux menaces d’apocalypse.
LOUIS CHAUVIN
Le Warehouse (Nantes – 44)
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à partir de 18:30
#métal #hip-hop
13 à 15 euros
Nuit d’enfer au Zinor : Soirée mousse (hysteria)
Pile un mois après Noël, le Zinor fait un joli cadeau sous le sapin noir des métalleux avec un plateau de musique extrême. Du post-métal avec les locaux de The Great Procession au metalcore des Montpelliérains de Spleen en passant par le stoner gras-souillet de The Chainsaw Motel jusqu’au hardcore des Parisiens de Free Howling, tous les blousons noirs à capuche y trouveront leur compte. Mais c’est surtout la tête d’affiche belge de Doodseskader (avec notamment Tim de Gieter, bassiste des incroyables AmenRa) qui prouvera qu’en 2024, la barrière des genres est fine en mélangeant sluge, post-métal, grunge et hip-hop.
CRYSTAL LE GUELLEC
Le Zinor (Montaigu – 85) avec Doodseskader, Free Howling, Spleen, The Chainsaw Motel, The Great Procession
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