#spectacles #viestylée
0 à 25 euros
Noël aux Nefs : L’amour houx
L’année a été pluvieuse, et l’herbe a poussé jusque sous les Nefs ! Pour Noël, les anciennes halles industrielles s’emmitouflent dans les herbacés, persistants et adventices. Les illuminations vous guideront dans cet écrin de verdure jusqu’aux spectacles : Joséphine, la marionnette à fil de la compagnie Salamandre, les danseurs mi-hommes mi-cerfs de la pièce Kern, ode à la nature de la compagnie NGC25. Les Ogres de Barback, tauliers de la scène, affichent déjà complets avec Pitt Ocha. Les Machines de l’Île ont lancé une bourse aux billets, un état grippal de dernière minute étant chose courante avec cette humidité. Mélissa Pasquiet animera un atelier de plumasserie, soit l’art de la décoration avec des poils d’oiseau. La Boutique/Librairie des Machines sortira même ciseaux et colle pour vous initier aux ombres chinoises. Tout pour changer d’atmosphère, dans ce jardin d’hiver.
TIM BLIT
Parc des Chantiers (Nantes – 44).
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#ciné
3 à 5 euros
When We Were Kings de Leon Gast : Sauvé par le gong
Le 30 octobre 1974, la République Démocratique du Congo, alors Zaïre, accueillait à Kinshasa le combat de boxe mythique « Rumble in the jungle ». Sur le ring, deux légendes. D’un côté, Mohamed Ali, GOAT de la discipline venu rappeler à tous l’agilité et la rapidité dont il fait preuve et ce malgré les années. De l’autre, George Foreman, star en devenir et à la puissance sans égale. Plus qu’un documentaire sportif, le film prend une dimension sociétale et met en avant la condition des Afro-Américains aux États-Unis tout en les raccrochant au continent de leurs racines. Il aura fallu plus de 20 ans pour que son réalisateur Leon Gast monte son film et reçoive en 1997, l’Oscar du meilleur film documentaire. Sur scène, un Mohamed Ali diminué par la maladie est soutenu, physiquement, par son rival de l’époque, George Foreman.
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44), mercredi 25 (20:30) et lundi 30 décembre (18:45)
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#ciné
3 à 5 euros
Le Dernier des Mohicans de Michael Mann : Amer indien
Michael Mann sort en 1992 la huitième adaptation du roman éponyme de James Fenimore Cooper paru en 1826. Bien loin des polars qui ont fait sa réputation entre les années 90 et les années 2000 (Heat, Collatéral ou encore Public Enemies), Mann s’essaye avec Le Dernier des Mohicans au film académique, au scénario extrêmement structuré où l’ambiguïté des personnages n’a pas sa place, la dimension historique de l’événement (guerre de la Conquête) l’obligeant à garder une ligne de conduite tout au long du film. Réputé pour son côté perfectionniste et son sens de l’esthétisme, Michael Mann jouit pour ce film de décors naturels à couper le souffle lui permettant de magnifier une aventure épique, violente et romantique où Français et Anglais se chamaillent une fois de plus, soutenus par les Amérindiens dont les Mohicans, ou du moins ce qu’il en reste…
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44), samedi 28 (21:00), lundi 30 décembre (16:15), mercredi 1er (18:00), jeudi 09 (18:15) et jeudi 16 janvier (20:30)
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#ciné #concert
25 à 79 euros
Harry Potter et la Coupe de Feu en ciné-concert : C’est pas sorcier
Pour une franchise cinématographique produite en mode industriel (huit films en dix ans), la saga Harry Potter a toujours bénéficié d’un soin particulier en termes de photographie et de bande originale. En 2005, Mike Newell (Donnie Brasco, Quatre Mariages et un Enterrement) a la tâche de succéder aux deux épisodes enchantés de Chris Colombus et au conte macabre d’Alfonso Cuarón avec La Coupe de Feu, bascule de la saga vers des temps plus sombres (mollo quand même). Terminée l’enfance, les héros sont ici des adolescents maladroits et cruels forcés à s’affronter par les adultes, sorte de Battle Royale version Disney magnifiée par la partition musicale à la fois sobre et épique de Patrick Doyle.
CRYSTAL LE GUELLEC
Zénith de Nantes (Saint-Herblain – 44)
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