Maman j’ai raté l’avion (1990)
Les choses ont mal débuté pour le benjamin des Tuche-McCallister, ses parents l’ayant affublé du prénom indémodable de Kevin. Après d’autres décisions discutables (offrir une tarentule de compagnie à un enfant), la famille est en ébullition au moment d’aller passer les fêtes à Paris, pour ne pas louper le salon de l’auto et réveillonner au McDonald des Champs-Élysées, au point de complètement oublier le pauvre Kevin. C’est à ce moment-là que deux criminels multirécidivistes décident de cambrioler le domicile familial… Hilarant !
Les Goonies (1985)
Suite à l’inconséquence des adultes, des gosses débrouillards prennent la responsabilité de sauver leurs foyers menacés de saisie. Une carte au trésor fort pratique est alors trouvée dans un grenier. Puisque de toute façon, personne ne les surveille, les joyeux lurons partent à l’aventure. Seule ombre au tableau, une famille de multi-condamnés en cavale et un handicapé mental maltraité trentenaire en proie à l’ultraviolence qui deviendra le meilleur ami d’un enfant de 13 ans sans qu’un seul parent ne bronche. Que pourrait-il mal se passer ?
Hook (1991)
Fervent macroniste, Peter Banning fleure bon la réussite et le ruissellement tout en déléguant l’éducation de ses enfants à sa charmante épouse (l’époque était différente). Le soir de Noël, les bambins sont kidnappés. Sous le choc, Peter décompense et se met une turbo-cuite. Commence alors un bad trip où il se rêve en collants, gourou d’une troupe d’enfants SDF (l’époque vous dis-je) en lutte contre un capitaine pirate métrosexuel en situation de handicap. Un rappel nécessaire pour ceux qui boivent leur poids en Cabernet Sauvignon le soir du réveillon.
Chérie, j’ai rétréci les gosses (1989)
Qui n’a jamais rêvé de mettre ses enfants dans la poubelle bleue ? C’est l’exploit de Wayne Szalinski qui a fabriqué une machine capable de tout miniaturiser (« génie » vous me direz) stockée dans le grenier familial (décidément) sans aucune protection (« un peu neuneu » en déduirez-vous). Résultat : les gosses et leurs voisins mineurs se font donc miniaturiser la trombine ! Un coup de balai plus tard, tout ce petit monde (lol) se retrouve dans le jardin à batailler avec toute sorte d’insectes prédateurs. Du pain bénit pour les producteurs de *Tellement Vrai*.
La course au jouet (1996)
En bon leader de la vente de matelas, Terminator n’a que peu de temps à consacrer à son épouse (proie d’un voisin divorcé lubrique) ou à son fils, au point d’oublier de lui acheter un cadeau de Noël. Le petit Jamie rêve d’une figurine Turbo-Man sous le sapin, l’équivalent de la PS5 de l’époque (comprenez un jouet coûteux et en totale rupture de stock). Commence alors une épopée dans tous les centres commerciaux. Une fable sociale qui nous rappelle le véritable sens de cette fête : claquer son PEL pour s’excuser d’être absent 364 jours par an.