Sobrement étiquetée « post-punk », la réalité des Washingtoniens de Priests est bien plus riche et complexe. Musicalement, on entend se succéder des morceaux à la sauvagerie punk, des rythmes typiquement post-punk et d’autres titres très eigthies, bien plus dansants. Élément phare de sa composition ADN, la dimension contestataire prend ici une place prépondérante au sein du groupe tant à travers ses textes (antiracistes, féministes…) que dans son fonctionnement. Très au fait de l’actualité politique de leur pays et désabusés par l’élection de Trump, les artistes de Priests s’adressent à ceux qui, comme eux, portent quotidiennement le poids de la dégénérescence de nos sociétés occidentales. Fermement attaché à la culture DIY, le groupe est à la tête de son propre label ‒ Sister Polygon Records ‒ et prend à cœur l’autoproduction de ses disques.
LOUISE PLESSIER
Festival Soy à la maison de quartier de Doulon (Nantes – 44) avec Oiseaux-Tempête, Derya Yildirim & Grup Şimşek, Hyperculte…
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