Ôtez vous de la tête l’image glauque d’un mouton à qui l’on coupe ses valseuses. Non messieurs, la vasectomie n’est pas une castration. C’est une intervention bien plus simple que son homologue féminin la ligature des trompes. Rapide, sous anesthésie locale, elle consiste à couper les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes. En gros vos petits nageurs sont privés de piscine, mais vous continuez à remplir le bassin… à blanc. Aucune incidence sur la libido puisque votre taux de testostérone, si cher à votre virilité, reste le même. Alors pourquoi si peu d’entre vous osent poser leurs burnes sur le billard ? La faute au manque d’information d’une politique française nataliste et à l’automatisme de la pilule. À vous de faire bouger les mentalités. Envie d’en finir avec les biberons et la libido aléatoire de madame sous hormones de synthèses ? C’est la journée pour vous renseigner champion.
SANDRINE CHOUZENOUX