C’est à New-York que le saxophoniste Martín Perna fonde Antibalas (de l’espagnol « pare-balle ») en 1998. Le groupe originaire de Brooklyn réinvente l’afrobeat en mêlant hip-hop, punk rock, jazz, funk et highlife pour créer un cocktail exalté. Avec des morceaux tel que Dirty Money (2012) les douze membres réfutent un modèle américain qu’ils considèrent opportuniste, autant marqué par la cupidité que par la vengeance. Le groupe poursuit sur cette même lignée avec son sixième album Where The Gods Are In Place (2017) notamment avec l’impressionnant Gold Rush traitant l’oppression coloniale des États-Unis.
JULIE MERCEROLLE