Mein Sohn William, c’est d’abord Dorian Taburet, découvert aux Transmusicales 2011, puis un duo indie-rock plutôt barré, devenu aujourd’hui trio. Aux confins de l’absurde, d’après Les Inrocks, le groupe transmet son humour potache dans Leather, match de football animé en franglais. Une satire de la pop actuelle ? Peut-être, surtout dans Piscine ou Forêt, deux interludes fumés, ou dans Our Naked President, éloge d’un électro alternatif et puissant au profit – ou au détriment – du président Obama. En complément, des rythmes folks et électro aux origines du groupe, parfois sombres. Ou comment lier l’hybride à l’agréable.
EMMA RODOT