#danse
20 à 33 euros
IT Dansa : La transe a un incroyable talent
Des vagues à l’assaut d’un pétrolier, des relations amoureuses qui prennent fin et des men in black en délire. Des motifs radicalement différents, mais magnifiquement dansés par les Barcelonais de IT Dansa. La spécificité de la compagnie repose sur ses dix-huit jeunes danseurs sélectionnés sur audition et qui suivent en son sein un cursus de deux ans avec des chorégraphes et des professeurs de renom tel que Jamal Callender. La fougue s’exprime ainsi dans un répertoire de danse contemporaine et la présentation de trois pièces chorégraphiées : Twenty Eight Thousand Waves, Lo Que No Se Ve et Minus 16.
GASPARD MARTIN
Le Théâtre (Saint-Nazaire – 44)
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#théâtre
8 à 24 euros
Rituel 5 – La mort par Louise Hémon et Émilie Rousset : Give me mort
Avec leur série Rituel, Louise Hémon et Émilie Rousset interrogent nos coutumes contemporaines telles que le vote, l’anniversaire ou le rapport à l’océan. L’œuvre a commencé en 2015 en vidéo, suivie par des performances et maintenant des pièces de théâtre. Dernier opus, Rituel 5 : La mort s’attaque à notre rapport au trépas et aux rites funéraires auxquels nous nous adonnons sans vraiment les questionner. Les metteuses en scène dirigent huit jeunes comédiens qui incarnent les professions et personnages caractérisant les métiers de la mort, mais aussi l’imaginaire funéraire, allant du thanatopracteur aux fantômes. Les médias se mêlent sur scène, les comédiens interagissant avec un film diffusé où l’imagerie du cinéma de genre est convoquée. Une création informative et percutante à la mise en scène innovante.
GASPARD MARTIN
Le Lieu Unique (Nantes – 44)
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#danse
6 à 16 euros
Happy Hype par le collectif Ouinch Ouinch : Ce swag ou jamais
Colorés et exubérants, les danseurs de Ouinch Ouinch invitent leur public à prendre directement part à la danse et à la fête. Enveloppé d’une esthétique carnavalesque et queer, le collectif se veut vecteur d’énergie et de positivité, et cela à travers la danse. Avec Happy Hype, en collaboration avec la DJ Mulah, ils organisent une transe collective basée sur le Hype Call, pratique issue du hip-hop et de la culture afro-américaine dans laquelle les danseurs sont entourés par le public qui les interpelle, les pousse et les porte, jusqu’à créer une synergie commune. La musique, la danse, la vie.
GASPARD MARTIN
TU (Nantes – 44)
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#jazz
13 à 19 euros
Coccolite : Tu seras bienvenu chez noix
Le batteur Julien Sérié, le pianiste Nicolas Derand et le bassiste Timothée Robert créent Coccolite après de longues heures d’improvisation lorsqu’ils se croisent dans Antiloops. Ainsi, naît ce trio jazz instrumental enrichi d’influences plus larges, notamment du hip-hop et de l’électro, nourri de leurs années d’expérience en tant que sidemen (des musiciens professionnels prenant part à un projet musical sans en être un membre permanent) pour des artistes comme Orelsan, Birdy Nam Nam ou Oxmo Puccino. Forts d’une technicité hors pair, ces amoureux de la musique au sens très très large, naviguent entre les styles avec une facilité déconcertante pour varier entre des phases énergiques, des passages oniriques et surtout une virtuosité vertigineuse.
CRYSTAL LE GUELLEC
Stereolux (Nantes – 44) avec Léon Pha
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#barock
8 à 17 euros
Vacarme : House of cordes
Les punks de l’archet débarquent en ville. Vacarme, c’est deux violonistes et un violoncelliste qui rejettent l’académisme pour prendre la voie des concerts expérimentaux. S’étant produit à la Philharmonie de Paris à plusieurs reprises, dont un concert de dix heures où ils n’ont tenu qu’une seule note (un la), Carla Pallone (deuxième moitié de Mansfield. TYA), Christelle Lassort et Gaspar Claus redéfinissent leurs standards de la musique classique. Leurs nobles instruments à cordes sont mis au service d’une atmosphère post-punk et post-minimaliste. Après un premier album sorti en 2018, Vacarme accompagne sur scène des artistes pop et électro, tels que Rone en 2020. Désormais l’heure est à nouveau à la création, le groupe travaillant sur un nouveau projet qui se dévoilera pour la première fois à l’Auditorium.
GASPARD MARTIN
L’Auditorium (Rezé – 44)
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#rock
complet
Stuck in the Sound : Enceintes, mode d’emploi
Nous avions découvert Stuck in the Sound en pleine déferlante disco-rock (Franz Ferdinand, Arctic Monkeys…) avec le tube Toy Boy. Après un détour vers la pop shoegaze le temps d’un album, les Parisiens atteignaient leur apogée avec Pursuit en 2012 où le groupe assumait son amour pour la pop FM autant que ses influences grunge. Depuis, le quatuor a sorti Survivor, une machine à hits mal marketée et donc passée inaperçue suivie de l’inévitable retour aux sources avec l’anecdotique Billy Believe. C’est donc un groupe qui n’a plus rien à perdre qui revient cette année avec 16 Dreams a Minute, une collection de morceaux foutraque, généreuse et parfois irrésistible. Trop pop pour les gardiens du temple rock, trop bizarre pour le grand public, Stuck in the Sound garde sa place de meilleur groupe français coincé entre deux chaises.
CRYSTAL LE GUELLEC
Le Ferrailleur (Nantes-44)
#rock
prix libre
Alan Fakeman : Passe ton Beck d’abord !
Si vous êtes en deuil du Beck des premières années, avant qu’il ne verse dans la scientologie, d’une part, et que sa musique ne se dilue dans une rivière bien mainstream d’autre part, on ne saurait trop vous recommander le produit de substitution idoine que constitue Alan Fakeman. Le combo de Montpellier n’a pas son pareil pour trousser une pop bricolo et solaire qui peut également rappeler feu-David Berman (Silver Jews), Calvin Johnson ou Lou Barlow (Sebadoh). Un premier album autoproduit, Uncharted songs, en est la preuve ! À la même affiche, les locaux de Swirls (ex-Von Pariahs) dans un esprit Pavement/Parquet Courts !
LIONEL DELAMOTTE
Le Lovecraft (Nantes – 44) avec Swirls
Plus d’infos
#concert
8 à 37 euros
Tour d’orchestre à bicyclette : Pédale douce
Où en est votre summerbody ? Pour combiner sport et culture, le chef d’orchestre Dylan Corlay sort un instrument atypique : son vélo. Avec lui il se rend de concert en concert dans un tour d’orchestre à bicyclette, troquant le maillot jaune pour la queue-de-pie. Musiciens ou spectateurs sont invités à pédaler avec lui sur les routes, avant de se retrouver en salle pour un show revisitant des concertos traditionnels en y incorporant de la vie avec des claquettes, du jonglage, ou du comique : le maestro est en roue libre !
HUGO BOCQUIER
Théâtre Graslin (Nantes – 44)
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#dessins #catch
Prix libre à 13 euros par spectacle
180 ans de catch de dessin : Par-dessus la troisième planche
Retour au bercail pour les plus bagarreurs des artistes nantais. Voilà 18 ans – ou bien 180 ? – que cette bande d’illustrateurs a fondé la « FOCDAMN » (fédération officielle de catch de dessinateurs·trices à moustaches nantaise), combinant leurs talents pour le dessin et la baston. De ce choc est né un univers de bagarre, de peinture, de sueur et de spectacle. Attraction principale, les chocs où les « arthlètes » (artistes/ athlètes) s’affrontent dans des joutes aussi bien dessinatoires que physiques, où tous les coups de crayon sont permis, cherchant les faveurs du public qui vote pour son favori. Le show est assuré par un présentateur en délire, des pom-poms girls en furie et un duo de DJ’s transcendés. Voyant les choses en grand pour son anniversaire, le collectif s’installe pour une semaine à la Fabrique Bellevue-Chantenay, rebaptisée « Olympic Catch Stadium ». Il y propose une exposition qui revient sur son parcours, plusieurs concerts et DJ sets, une journée à destination des enfants et surtout deux soirées de haute intensité avec deux mythiques spectacles de catch de dessinateurs·trices à moustaches.
GASPARD MARTIN
Fabrique Bellevue-Chantenay (Nantes – 44)
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#dub
18 à 20 euros
Bass Trooperz : Sortie de roots
C’est une histoire de copains : Bass Trooperz est la réunion de deux crews, Mahom et Ashkabad. L’association Get Up ! leur consacre une soirée où l’un, puis l’autre, puis les deux se relaieront derrière les platines. Huit ans déjà que le quatuor s’inscrit dans une tradition bien française du dub : le métissage. Si les bases sont bien celles du stepper anglais, Mahom et Ashkabad insufflent à leur musique des sonorités asiatiques, africaines (un remix de Françoise Hardy !), et s’éloignent régulièrement du kick jamaïcain pour d’autres styles urbains comme la trap et le downtempo. À déguster comme un vin de copains !
TIM BLIT
Stereolux (Nantes – 44)avec Ashkabad et Mahom
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#rock
12 à 15 euros
Lysistrata : Salade g(r)eek
Lysistrata, c’était il y a quelques années le nom sur les lèvres de tous les fans de rock indé bien informés grâce à la sortie du désormais classique The Thread. Annoncé comme un des futurs groupes stars, le trio s’est finalement fait relative- ment discret sans chômer pour autant : des concerts à en perdre la tête et trois albums sortis dont le der- nier il y a quelques mois. On les y entend sur davantage de registres dont une intro acoustique rafraîchissante, mais rassurons les puristes : les doses de bazar, de riffs techniques et d’émotions fortes sont belles et bien pré- sentes par la suite ! Le début d’un retour en force pour les Saintais ?
QUENTIN BELLETOISE
Quai M (La Roche-sur-Yon – 85) avec Chester Remington
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#rock
prix libre
Croy : Born Toulouse
On connaît bien ces trognes toulousaines qui figurent (ou ont figuré) à elles deux dans au moins six groupes différents de la scène punk alternative locale ! Mathis Kolkoz (Blind Delon, Frust…) et Jules Maison (Cathedrale) s’associent en 2020 sous le nom de Croy et proposent un « punk-electro-rock-pop » (rien que ça !) dans lequel se rencontrent l’irremplaçable boîte à rythme pour un esprit 1980’s, des guitares esprit The Strokes et un chant tantôt pop, tantôt plus vindicatif. Le patchwork d’influences et de références des 1970’s aux 1990’s est à découvrir sur leur premier EP Strangers, sorti l’année dernière sur le label parisien Icy Cold.
LOUISE PLESSIER
Le CafK (Nantes – 44)
#théâtre
8 à 12 euros
Tchaïka de la Compagnie Belova-Iacobelli : Échec et mouette
Seule sur scène avec sa marionnette, Tita Iacobelli joue Tchaïka, une comédienne en fin de vie qui part pour un dernier tour de piste en interprétant une actrice reconnue et prétentieuse dans la tragédie russe La Mouette. Mais la presque retraitée commence à souffrir de troubles de la mémoire et mélange le réel et la fiction, une multitude de personnages de la pièce d’Anton Tchekhov faisant écho à son passé, son présent et son futur. Le duo de metteuses en scène belgo-chilien évoque le temps qui passe (trop vite), avec un spectacle pas si solo puisque l’unique actrice incarne plusieurs rôles en animant avec dextérité un pantin à taille humaine.
HUGO BOCQUIER
Capellia (La Chapelle-sur-Erdre – 44)
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#métal
21 à 24 euros
Bell Witch : Cloche of titans
À croire que Seattle est la ville la plus déprimante des États-Unis. Vingt ans après la vague du grunge et ses icônes dépressives, le duo Bell Witch se lance en 2010 dans une musique encore plus radicale pour exprimer le spleen lancinant. Le funeral doom de la formation traîne cérémonieusement des nappes de basses lancinantes et la batterie la plus au fond du temps qui soit, le tout déchiré par un chant guttural. En 2016, le groupe est tragiquement endeuillé par le décès du batteur Adrian Guerra. Un an plus tard sort Mirror Reaper sur lequel ne figure qu’un seul morceau de 83 minutes et qui consacre Bell Witch. La formation présente ici The Clandestine Gate, une nouvelle épopée dantesque.
GASPARD MARTIN
Le Ferrailleur (Nantes – 44) avec Thantifaxath
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#théâtre
5 à 20 euros
Tom na Fazenda par Rodrigo Portella et Armando Babaioff : You are my dancing Queer
Réadaptation brésilienne de la pièce québécoise Tom à la ferme de Michel Marc Bouchard, Tom na fazenda livre par une mise en scène brutale et viscérale un message brûlant, celui de l’histoire d’un homme gay étouffé par une vérité supportée tel un fardeau dans un pays où le chiffre des crimes homophobes est le plus élevé au monde (un meurtre recensé toutes les 32h en 2022 selon l’Observatoire des morts et violences faites au LGBT au Brésil). Plongeant littéralement ses comédiens dans la boue, le metteur en scène Rodrigo Portella donne à la pièce originale une dimension encore plus incarnée et éprouvante, le tragique suintant de la physicalité des personnages. La violence de leur monde s’exprime par leurs corps, toujours plus radicale et impitoyable. Un spectacle en portugais surtitré en français, salué par Le Monde, Têtu ou encore Télérama. Avec Tom, on la ferme, et on en sort bouleversé.
GASPARD MARTIN
ONYX (Saint-Herblain – 44)
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