La société est dirigée par des aliens, qui maintiennent l’humanité docile grâce à des messages subliminaux. Ouvrier modeste, John découvre une paire de lunettes de soleil, qui lui permet de voir le monde tel qu’il est réellement. Après l’échec des Aventures de Jack Burton en 1986, le réalisateur John Carpenter (The Thing, New York 1997), lassé de la logique mercantile des studios, désire revenir à un cinéma plus authentique. Il s’approprie la nouvelle Les Fascinateurs de Ray Faraday Nelson et tourne en deux mois, avec un budget dérisoire, sans même signer le scénario. Sous ses allures de film SF de série B, Invasion Los Angeles est avant tout une œuvre politique narguant l’administration Reagan, les médias et le consumérisme des années 80. Culte, tout simplement.
AXEL KRIEF
Le Cinématographe (Nantes – 44)