#viestylée
Gratuit sur inscription
Ma Thèse en 180 secondes : La vérité si j’mens
Trois minutes, top chrono ! Non loin d’une course à pied, le concours international de vulgarisation scientifique permet aux doctorant.es d’exprimer théâtralement leur thèse : man/woman show version journal des savants ! Face à un auditoire pas obligatoirement expert, le doctorant expose ses idées de façon simple, concise et néanmoins convaincante et éducative. Souvent abordées sous l’angle de l’humour, les thématiques font référence à la culture populaire et à des métaphores variées, prenant souvent l’exemple de situations quotidiennes. Le jury et le public sélectionneront chacun un·e gagnant·e en se basant sur son talent oratoire, autant que sur la pertinence et clarté du projet.
CHLOÉ LAURENT
Stereolux (Nantes – 44)
#théâtre
Complet
La Germination, d’autres mondes possibles au festival P.A.N.G ! : Coca Zola light
À la manière des livres à énigmes dont on est le héros, La Germination offre un terrain d’expérimentation scénique où le spectateur est aussi acteur. Équipés de lunettes de réalité augmentée, vous serez pris à partie par des militants de différents bords pour repenser la société. Sans ignorer les nouvelles technologies d’un monde post-Covid, Joris Mathieu et l’ensemble Haut et Court proposent ici une aventure collective immersive et veulent ramener le vivant au cœur du débat. Les artistes lyonnais inaugurent un cycle en trois chapitres utopistes, invitant à réfléchir à de nouveaux idéaux de société pour un monde meilleur. Que choisirez-vous entre le transhumanisme, l’animalisme ou le cosmopolitisme ? Semées dans notre inconscient, ces voies alternatives sont autant de germes à l’imagination de nouveaux paradigmes.
PAULINE GUILLET
Le Théâtre (Saint-Nazaire – 44)
Toute la programmation du festival P.A.N.G !
#folk
6 euros
Nick Wheeldon : 40 ans, toujours pas sot
À 40 ans passés, Nick Wheeldon peut s’enorgueillir de presque 25 années d’activités musicales, au sein de diverses formations (The Jesus Loves Heroin Band, Os Noctàmbulos…) et, désormais, en solo. Originaire de Sheffield, il traîne ses boots depuis une dizaine d’années à Paris. Troubadour folk et songwriter racé, on sent qu’il a digéré tout ce qui compte, dans la pop à guitares, de Bob Dylan à Neil Young, en passant par Alex Chilton ou Gene Clark. Tel Richard Hawley, autre grand nom de Sheffield, Nick Wheeldon a cette faculté rare de produire des chansons quasi intemporelles qui ne dépareront pas, dans votre discothèque, parmi les figures tutélaires suscitées.
LIONEL DELAMOTTE
Lune Froide (Nantes – 44) avec Crying Loser
#opéra
4 à 69 euros
La Chauve-Souris de Johann Strauss : T’es ok t’es bat, t’es in
En attendant son incarcération pour outrage à agent, Eisenstein se laisse convaincre par son ami le docteur Falke d’aller au bal du prince Orlofsky (pas stressé, le mec). Sa femme attend elle aussi le verdict du jugement pour offrir ses charmes à un gars random qui chante sous sa fenêtre. Sous couvert d’invitation, le docteur Falke veut se venger d’Eisenstein, qui l’a laissé rentrer de soirée déguisé en chauvesouris. Au bal (masqué), Eisenstein pense draguer une nana en lui offrant sa montre, mais drague sa propre femme. Whatever, l’histoire se termine en prison dans la joie et la bonne humeur, où tout le monde siffle du champagne avec le directeur. Voilà en raccourci l’argument de La Chauve-Souris, gros succès de Johann Strauss fils (Le beau danube bleu), Chicago version austro-hongroise qui ravira les fans d’opérette en allemand (surtitré).
TIM BLIT
Théâtre Graslin (Nantes – 44)
#rock
14 euros
Purrs : #MaTou
Chez Grabuge, le post-punk nous fait à peu près le même effet que les ronronnements de chats sur le commun des mortels (dont nous faisons bien évidemment partie, ici c’est la team cat lovers). Un groupe qui allie les deux (Purrs signifiant « ronronnements » en anglais) ne pouvait qu’être un petit bonheur, un pur shoot de sérotonine, pour nos oreilles et sensibilités délicates. Si l’influence dominante est manifestement la scène post-punk britannique actuelle – chapeau bas pour l’accent d’ailleurs ! – on leur donne une mention miaou pour les petites touches tantôt cold wave, tantôt stoner.
LOUISE PLESSIER
Cold Crash (Rezé – 44) avec It It Anita et Swirls
#théâtre
5 à 12 euros
Ma République et moi d’Issam Rachyq-Ahdan : Kung-fu mandat
11 octobre 2019 : en pleine séance au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, un élu d’extrême droite demande à la présidente de l’Assemblée de faire sortir de la salle une mère d’élève qui accompagne une classe. Son seul « tort » ? Porter un voile. Pour écrire sa pièce Ma République et moi, le dramaturge Issam Rachyq-Ahrad s’est inspiré de cet événement, en décidant de mettre sa mère au cœur de la pièce et en lui donnant la parole. Issam Rachyq-Ahrad convoque ses souvenirs d’enfance et se rappelle des instants de la vie quotidienne d’une femme à qui l’on demande des comptes et à qui l’on explique comment mener sa vie. En France, la question du voile revient souvent sur la table, sans que l’on demande forcément l’avis des femmes qui le portent, l’occasion pour l’auteur de faire la lumière sur cette contradiction à travers le témoignage de sa mère.
HUGO MEYNIEL
Maison de quartier de Doulon (Nantes – 44)
https://www.agencesartistiques.com/Fiche-Video/606037-issam-rachyq-ahrad.html
jeudi 22 février / 20:30#rock #électro
22 à 25 euros
La Poison : Pudding à l’art scénique
Posons les choses tout de suite : Sacha Guitry n’a rien à voir là-dedans. Si La Poison est bel et bien une œuvre contemporaine, elle s’inspire plus du cinéma d’Ed Wood que du meurtre prémédité par Paul Braconnier. Le trio de La Poison se définit lui-même comme la distorsion et la synthèse. Les trois musiciens complètement barrés se font une bonne place sur la scène rock en mal de groupes déjantés. Doctor Fugu (Mano Negra, Mano Solo), David Ménard (Maximum Kouette) et Moon (auteure et compositrice) enchaînent des titres au pouvoir enivrant. De la guitare, une bonne batterie et la voix incomparable de la chanteuse : tous les ingrédients sont réunis pour que « la contamination sonore se propage ».
MAYLISS FLAMBARD
Le Ferrailleur (Nantes – 44)
#théâtre
complet
Un certain penchant pour la cruauté de Muriel Gaudin : Un dîner presque parfait
L’enfer serait-il pavé de bonnes intentions ? C’est ce que Muriel Gaudin semble mettre en évidence dans sa nouvelle pièce Un certain penchant pour la cruauté, inspirée de son expérience personnelle. Elsa décide d’accueillir au sein de sa famille Malik, un jeune migrant d’Afrique. Son geste désintéressé a tout pour être applaudi. Son mari Christophe et sa fille Ninon n’ont pas leur mot à dire sur la question, de toute évidence l’expérience sera bénéfique pour tous. Mais l’arrivée du jeune homme bouleverse le quotidien bien rangé de cette famille « bobo » et les secrets enfouis ne demandent qu’à ressortir. Entre préjugés qui ont la peau dure et envie de bien faire, la mise en scène de Pierre Notte traite avec humour et une pointe de piquant de notre nature humaine.
LOUANN BRANDILY
École Municipale de Musique (Carquefou – 44)
#hip-hop #concerts #danse
0 à 21 euros par représentation
Festival HIP OPsession : Les flows de l’amour
Rien n’est trop beau pour les 50 ans du hip-hop : l’anniversaire de Jay-Z sera peut-être jour férié à NewYork, et toutes les disciplines (danse, musique, graffiti…) sont à nouveau réunies pour cette 19e édition d’Hip Opsession. Dix jours de festival, des spectacles dans Nantes intra et extra muros, et une nouveauté pour la danse, expression phare du festival : des qualifications hip-hop et house samedi 24 février, une semaine avant la fameuse Battle Opsession du Lieu unique. Ça se passe à la Halle 6 Ouest, c’est gratuit et en après-midi. « Retour aux sources », thème de cette édition, ne signifie pas « retour des vieux » : pas de dinosaure sur scène, mais du jazzfunk au Pannonica (Z*F*E*X et Sly Dee), une pointure du turntablism en inauguration (L.Atipik) ou le beatboxer Mike Fly qui prend ses quartiers au TNT. Sans oublier nos amis chorégraphes et graffeurs ! Joyeux anniversaire, hip-hop !
TIM BLIT
Lieu Unique, Warehouse, Pôle étudiant, Pannonica, Trempo… (Nantes – 44).
#spectacle
Complet
Paloma : You are my dancing Queer
Elle nous avait touchés au cœur en 2022, dans son single Love, l’artère, à la douce charnière entre horror et glam. Paloma (alias Hugo Bardin), grande gagnante de la saison inaugurale de Drag Race France, revient fouler les planches de la Cité des Congrès dans un one-woman-show survolté : Paloma au PluriElles. La diva de la culture drag prend sa fan base par la main, pour mieux passer en revue les femmes qui peuplent sa tête… et elles sont nombreuses ! Les chargés de HMC (Habillage, Maquillage, Coiffure, NDLR) risquent de finir sur les rotules : robes et perruques se succèdent durant toute la soirée. Des facettes multiples, mais pour un dénominateur commun : Paloma.
LOUIS CHAUVIN
La Cité des Congrès (Nantes – 44)
#cinéma
3 à 5 euros
La Mouche de David Cronenberg : I believe I can fly
Le dixième long-métrage de Cronenberg est de ces horror movies des 80’s qui, à la manière d’un The Thing (1984), nous terrifient encore malgré des effets spéciaux bien éloignés du numérique qu’on nous vend à la pelle aujourd’hui. Jeff Goldblum incarne un scientifique mettant au point une machine permettant de se téléporter. Essayant son invention, il ne remarque pas la mouche qui entre dans la cabine. Commence alors une lente mutation en hybride moitié insecte et la perte de son humanité, au fil de scènes traumatisantes pour le spectateur. Davantage un drame qu’un pur film d’horreur, il remporte l’Oscar des meilleurs effets spéciaux, unique statuette de la carrière du réalisateur canadien. Il faut dire que le côté vrai et palpable de la créature accentue l’angoisse et permet à ce classique de ne pas prendre une ride. Allez, je me lance, il fait encore mouche !
HUGO BOCQUIER
Le Cinématographe (Nantes – 44)
#cinéma
3 à 5 euros
Les Promesses de l’Ombre de David Cronenberg : Back to the suture
« Si on n’a pas de tatouage, on est rien. Toute la vie d’un homme est écrite sur son corps ». Cette réplique du personnage de Yuri pourrait résumer à elle seule Les Promesses de l’ombre de David Cronenberg, sorti en 2007. Le réalisateur canadien demandant même à l’époque au scénariste Steven Knight (Dirty Pretty Things, Peaky Blinders) de faire du tatouage une pièce centrale de l’histoire, sorte de carte d’identité d’un film où l’encre et l’aiguille viennent nous narrer la vie d’hommes soumis au code du silence. Deuxième volet de son diptyque sur la violence (après A History of Violence sorti en 2005), Les Promesses de l’ombre nous fait suivre la « quête » d’une sage-femme (Naomi Watts) qui, cherchant à se rapprocher de la famille d’une jeune patiente, s’ouvre innocemment les portes d’une autre famille, celle de la mafia russe de l’Est londonien.
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44)
#garage #techno
11 à 16 euros
Scuffles : Et on fait tourner les survets !
Scuffles arrive à combiner tout ce qu’on aime (parfois coupablement) et qui a priori n’avait rien pour faire un mariage heureux. Veste de survet zippée jusqu’au menton, coupe Manchester, anneau vissé dans le lobe, le duo propose un son techno-punk-garage auquel il ajoute, parfois et sans honte, des riffs de guitare presque beaufs dignes d’une course de voiture tunning dans le nord de la France. On pense à RendezVous, en plus garage, avec un chant français à la Indochine des débuts et une bonne grosse dose de techno, limite gabber, presque bête et méchante. Lâchez les chiens : on adore !
LOUISE PLESSIER
Le Ferrailleur (Nantes – 44) avec Techno Rawiri et Wander