Dvořák, c’est un peu les boules ! Son oeuvre la plus populaire, celle de tous les best-of de musique classique, est La Symphonie du Nouveau monde. Le compositeur tchèque l’écrit en 1893, pendant son séjour de quatre ans comme directeur du Conservatoire de New York. C’est un hommage à ses hôtes américains et un chef d’oeuvre, repris par Gainsbourg pour Initials B.B. Mais Antonín Dvořák, c’est la Tchéquie ! Avec son copain Bedřich Smetana (La Moldau, encore un tube), ils créent la musique tchèque pour s’opposer à l’Empire d’Autriche. Ses œuvres se nomment L’Ondin, La Sorcière de midi, Le Rouet d’or, Le Pigeon des bois... Pas La java de Broadway ! Dvořák va mourir 14 ans avant la création de la première République tchécoslovaque. Son catalogue musical est plutôt épais (neuf symphonies, sans parler du reste) et c’est une figure tutélaire. Assurément, Dvořák n’était pas un Tchèque en bois.
TIM BLIT
La Cité des Congrès (Nantes – 44) du 30/01 au 03/02. Toute la programmation ici.