« Je ne pardonne rien, je n’oublie rien, je ne passe sur rien et surtout pas si vite ». En 2015, Antoine Leiris perd sa femme, Hélène, au Bataclan. Le lendemain, il publie une lettre. Vous n’aurez pas ma haine devient un livre. Aujourd’hui, c’est une pièce de théâtre. L’horreur, le deuil, l’éducation de Melville, 17 mois lors des attentats, sont racontés par Raphaël Personnaz. Accompagné d’un piano, il dit les mots qui manquent face à la mort. « On a toujours l’impression, lorsque l’on regarde quelque chose de loin, que celui qui survit au pire est un héros. Je sais que je n’en suis pas un ».
CÉCILE TESSIER
Le Pianock’tail (Bouguenais – 44)