Deux ans après Une Longue Peine, Didier Ruiz porte sur les planches sa dernière pièce TRANS (més enllà). Après l’enfermement derrière les barreaux, il s’agit cette fois d’enfermement dans son corps propre et étranger à la fois. À croire que la thématique sous toutes ses facettes est chère au dramaturge. Comment vivre dans un corps et un sexe qui n’est pas celui qui nous est mentalement propre ? Que faire en société, enfermé dans un genre qui ne nous correspond en rien ? À travers différents témoignages d’hommes et de femmes, Ruiz explore cette claustration tant morale que physique, et aborde la question de la transformation corporelle et de la transition.
LOUISE PLESSIER
Le Grand T (Nantes – 44), du 3 au 5/10.