#rock
13 euros
Sorry : Douleur excuse (annulé !)
En 2022, de nombreux groupes (Wet Leg, Dry Cleaning, Yard Act…) ont remis les guitares sur le devant de la scène indie, et les Londoniens de Sorry méritent également leur place sur notre cheminée. Après un 925 âpre et expérimental, Sorry met l’indie, le grunge, l’electronica et la pop dans un hachoir à viande le temps d’un Anywhere But Here dans lequel les voix d’Asha Lorenz et Louis O’Bryen sont fréquemment secouées par une vague de chœurs aussi bubblegum que fantomatiques. Aujourd’hui, Sorry s’oriente vers un rock plus « accessible » sans jamais perdre son originalité. Et que les élitistes du rock se rassurent, Sorry ne terminera pas dans le TOP 50 de l’année (sauf celui de Grabuge).
CRYSTAL LE GUELLEC
Stereolux (Nantes – 44)
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#humour
22 à 45 euros
Vincent Dedienne : « Je » interdits
« Maintenant que Dedienne, que Dedienne, les Vincent Dedienne » chantait le philosophe François Feldman. L’ex-chroniqueur irrésistible de France Inter, Canal + et dans Quotidien réussit tout ce qu’il entreprend, en tant qu’humoriste, comédien, auteur ou metteur en scène. Presque tout le monde aime Vincent Dedienne ! À raison, car son humour intelligent entre jeux de mots à l’ancienne, absurdité et tacles incisifs assumés apporte une véritable fraîcheur au genre. Le personnage (et probablement la personne) est élégant, juste et touchant dans ses spectacles. Si le précédent « tournait autour de son nombril » comme il le dit, ce Un Soir de Gala offre plutôt une galerie de personnages grotesques et énervants. Un retour au spectacle de l’humour « à l’ancienne » pour ce fan de Muriel Robin, en pleine période de saturation de la proposition de stand-up.
CRYSTAL LE GUELLEC
jeudi 09 février à La Cité des Congrès (Nantes – 44)
vendredi 10 février à Ligéria (Sainte-Luce-sur-Loire – 44)
#théâtre
5 à 10 euros
Un petit pas pour l’homme par la Cie À Demi-Mot : Darwinien, démission !
Des millions d’années d’évolution, ça vaut bien un moment de réflexion, non ? Entre dialogues et passages musicaux, Laurent Carudel (Cactus et La Rue sans tambour) propose une fresque couvrant l’évolution de l’humanité. C’est alors qu’un des protagonistes de la pièce se demande « on pourrait peut-être faire une p’tite pause ? », comme si l’Homme n’avait pas pris le temps de s’interroger sur sa place dans le monde et sur son empreinte (pas que carbone) sur la planète. Dans cette pièce à la fois humoristique et émouvante, l’auteur cherche à interroger le spectateur sur les modèles de nos sociétés actuelles en évoquant la question centrale de l’écologie.
HUGO MEYNIEL
Capellia (La Chapelle-sur-Erdre – 44)
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#cinéma
7,3 euros
L’Aventure Intérieure de Joe Dante : Fort boyau
Pur produit des studios Amblin, ce remake officieux du Voyage Fantastique de Fleischer, illustre à merveille la patte de son réalisateur : Joe Dante . Le papa des Gremlins signe en 1987 un solide divertissement parfaitement manufacturé. L’Aventure Intérieure est un réjouissant cocktail d’aventure, d’humour et d’effets pratiques ou spéciaux imaginés par les équipes d’ILM. Dans cette improbable histoire de scientifique (Dennis Quaid) miniaturisé par accident à l’intérieur d’un corps humain (Martin Short), Joe Dante multiplie les gags et les références détournées à des classiques des 80’s, de Terminator à Crocodile Dundee. Un échec commercial de plus pour ce talentueux faiseur hollywoodien qui réalisa, malgré tout, quelques années plus tard son œuvre la plus personnelle : Gremlins 2.
NICOLAS BAUDRILLER
L’Absurde Séance au Katorza (Nantes – 44)
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#cinéma
3 à 5 euros
I Wish d’Hirokazu Kore-eda : Allumez le voeu
Pendant lumineux de son Nobody Knows (2004), I Wish, nos vœux secrets (2011) prouve à nouveau que Kore-eda est l’un des plus grands cinéastes de l’enfance. Alors que dans le premier, nous suivions un groupe d’enfants livrés à eux-mêmes dans un appartement, le second prend la forme d’un voyage initiatique pour deux frères vivant séparément suite au divorce des parents. L’un plus introverti vit avec sa mère et l’autre, rieur et débrouillard, avec son père. La fratrie imagine alors que leurs vœux se réaliseront s’ils se tiennent à l’endroit précis où se croisent deux TGV. Accompagné de leurs amis respectifs, tous attachants et brillamment incarnés, les deux frères partent à l’aventure, loin du monde dysfonctionnel des adultes. Plus léger que le reste de l’œuvre du Nippon, I Wish propose une fable candide et pleine de tendresse.
NICOLAS BAUDRILLER
Le Cinématographe (Nantes – 44), vendredi 10 (18:00), samedi 11 (21:00) et lundi 13 février (15:15)
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#soul
26 euros
Lee Fields : do ré mi fa soul
Il n’y a pas beaucoup d’artistes qui font de la soul aujourd’hui tout en ayant sorti un single en 1969. Durant ses 48 ans de carrière, Lee Fieds a travaillé avec douze labels différents, collaboré avec des légendes comme Kool and the Gang, Sammy Gordon and the Hip- Huggers, O.V Wright, Darrell Banks ou Little Royal et parcouru le monde entier avec sa voix rauque et tendre à la fois. Surnommé « Little J.B. » pour sa ressemblance tant physique, stylistique que vocale avec James Brown, le natif de la Caroline du Sud ne connaît qu’un succès modéré dans les années 70. Vingt ans plus tard, le hip-hop s’empare de ses titres et lui permet d’accéder au rang d’artiste culte. Revigoré par ce regain de popularité, il quitte son emploi d’agent immobilier, enregistre cinq albums surpassant ses premières sorties et devient, à 50 ans, la figure de proue du mouvement deep funk. Celui qui apprenait le blues avec son père au retour de son travail dans les champs est aujourd’hui sous les feux de la rampe. Avec six disque sortis en seulement 14 ans, Lee Fields n’a plus de temps à perdre : après tout, voilà quatre décennies qu’il attendait son heure !
TIM BLIT
Stereolux (Nantes – 44)
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#dub
16 à 24 euros
Nantes Dub Club : Chacun sa root, chacun son chemin
Trois ans déjà ! Branchez les caissons, les amplis et les platines : la Nantes Dub Club revient ! Pour cette nouvelle édition en formule « meeting », l’association Get Up ! (qui organise aussi le Dub Camp Festival) investit pour la première fois la salle maxi de Stereolux. Elle y invite le Woodblocks Sound System et le selecta Dub Cassar de Grenoble à se mesurer aux Lillois d’Agobun. Créé en 2007, Agobun a déjà été programmé au Dub camp de 2022, avec une sélection roots 80’s et 90’s. Woodbluck Sound System s’illustre dans un registre allant du roots au stepper, un genre de dub très percussif (« digital » comme disent les jeunes) créé dans les années 80 en Angleterre. Vous avez pu les croiser à l’Arena du camping de l’édition 2019. Les deux sound system se feront face, avec le public au milieu pour de bonnes, mais surtout de puissantes vibrations !
TIM BLIT
Stereolux (Nantes – 44)
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#punkrock
49,5 euros
The Dropkick Murphys : Pils & love
S’ils sont originaires de Quincy, on imagine les Dropkick Murphys plus avides de bières que de vin blanc du Centre-Loire. Normal, il s’agit en réalité de la ville du Massachusetts, près de Boston. Comme beaucoup d’habitants de cette région, les Américains revendiquent leur origines irlandaises et écossaises que l’on retrouve dans leur rock teinté de punk, folk et de musique celtique. En résulte des compositions à la fois festives et revendicatrices idéales pour soulever les foules et donner une envie impérieuse de scander le moindre refrain avec le chanteur Al Barr (en retrait momentané du groupe pour des raisons familiales). Et si le nom du combo formée en 1996 ne vous dit rien, vous connaissez forcément leur tube I’m shipping to Boston, entendu dans Les Infiltrés de Scorsese et 29 fois par jour dans tous les pubs irlandais du monde.
CRYSTAL LE GUELLEC
Zénith de Nantes (Saint-Herblain) avec Pennywise, The Rumjacks et Jesse Ahern
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#cinéma
3 à 5 euros
Bergman, une année dans une vie de Jane Magnusson : In bed with Ingmar
En 1957, à l’aube de ses quarante ans, Ingmar Bergman entre dans une période de productivité sans précédent. Véritable pivot dans la vie et la carrière du réalisateur suédois, cette année fut particulièrement féconde (sortie des films Le Septième Sceau et Les Fraises Sauvages, tournage d’Au Seuil de la Vie et Le Visage). En alternant images d’archives, extrait de films et interviews, Jan Magnusson nous présente une facette cachée du cinéaste ; son côté sombre. Entre sa peur de la mort et ses souvenirs d’enfance, nous découvrons ses méandres, ses angoisses et le chaos de sa vie privée. Fascinant et inimitable, Bergman nous ressort comme le pire et le meilleur de l’être humain, où ses propres errances existentielles tissent une œuvre unique. Une passionnante entrée en matière.
HARMONY GUEUR
Le Cinématographe (Nantes – 44), dimanche 5 (15:30), mardi 14 (18:00) et vendredi 17 (20:45)
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#cinéma
7,3 euros/séance
Univerciné À l’Est : À la recherche de la nouvelle tsar
Pour la saison 2022/2023, le troisième festival Univerciné regarde « à l’Est ». À travers la thématique de la jeunesse, la programmation propose un voyage dans les cinématographies du Caucase, de l’Asie centrale, des pays baltes et de l’Europe orientale. Avec des œuvres de jeunes réalisateurs•ices et via des sujets sur cet âge où tout est encore possible, où l’on aime passionnément, où l’on commence à se découvrir, le festival propose des histoires, des aperçus, des cultures, des paysages et même des langues différentes. Il met la lumière sur des films trop peu visibles, en particulier ceux du cinéma géorgien (Brighton 4th de Levan Koguashvili en avant-première), kazakh (Le Feu d’Aizhana Kassymbek), arménien (Zulali d’Hayk Ordian) ou ukrainien (Jeunesse en sursis de Kateryna Gosmotai).
LOUISE PLESSIER
Le Katorza (Nantes – 44)
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