Certains douteront du mérite relatif à son statut actuel, d’autres diront que le résultat est bel et bien là. Toujours est-il qu’être fils de (en l’occurrence Clint Eastwood) facilite les choses, mais ne fait pas tout. Après vingt années et dix albums, Kyle Eastwood a démontré que ses origines n’influent en rien sur sa vie professionnelle. In Transit, son dernier disque en date, mit fin aux dernières questions des spécialistes du jazz sur le talent de l’américain. Lui ne s’en posait plus : il s’est attaqué aux mythes Morricone, Monk et Mingus.
PIERRE HENRY