En 1966, Andreï Tarkovski réalise Andreï Roublev, son second long-métrage et peut-être son plus accessible. En racontant le parcours de ce peintre d’icônes du XVème siècle, se questionnant sur sa foi et son art, Tarkovski discourt sur son propre travail de création, tout en déployant sa maîtrise de la mise en scène, notamment dans quelques scènes d’action, choses rares dans l’ensemble de son œuvre. Censuré dans un premier temps en URSS (la religion y était un sujet très sensible), Andreï Roublev a finalement très vite trouvé sa place au panthéon du cinéma mondial.