#danse #hip-hop
5 à 10 euros
Carte Blanche à Hip Opsession par La Fabrique Urbaine Nantaise : de brique et de break
À l’initiative de la Fabrique Urbaine Nantaise et du festival Hip Opsession, les compagnies Art-Track et Etra nous proposent une soirée dédiée à la danse et à la culture hip-hop. En première partie, Nodes d’Aurélien Collewet (Aka Biscuit) constitue une évocation poétique des vertus thérapeutiques de la danse. Sur fond de musique électronique le danseur contorsionniste, entre fragilité et agilité, invite à l’introspection. Avec Rêghma, Mellina Boubetra, en duo avec Noé Chapsal, joue et danse avec le piano et trace un chemin entre ses mains sur les touches de l’instrument et les chorégraphies du break.
NICOLAS BAUDRILLER
Festival Hip Opsession au Théâtre Francine Vasse (Nantes – 44)
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#conférence #cinéma
gratuit
« Isao Takahata et le studio Ghibli » par Xavier Kawa-Topor : Guili ghibli show bar
Depuis sa création en 1985, le studio japonais Ghibli a su s’imposer comme une force incontournable dans le cinéma d’animation et poser définitivement les « animes » japonais dans le paysage culturel mondial. Ghibli a même réussi à faire vaciller, un peu, l’omniprésent studio Disney et son cortège d’animaux mignons et rigolos. Un véritable tour de force ! Dans le cadre du cycle dédié au studio du 16 janvier au 3 mars, le Cinématographe proposera une conférence sur Isao Takahata, cofondateur de Ghibli et génie de l’animation, à qui l’on doit les mythiques Le Tombeau des Lucioles ou Pompoko. L’occasion de revenir sur le parcours de l’homme de l’ombre derrière Hayao Miazaki, l’autre co-fondateur dont les œuvres remarquables tendent parfois à éclipser ses contemporains. Et c’est le passionnant Xavier Kawa-Topor qui viendra présenter la conférence. Grand spécialiste, il a consacré un livre plus que recommandable sur la question : Cinéma d’Animation, Au-delà du Réel, qui devrait être une lecture obligatoire dans les écoles de cinéma. Immanquable.
ALEXIS THÉBAUDEAU
Le Cinématographe (Nantes – 44)
#expo #performance
10 euros
Spectrum par la Cie Schweigman : À tort ou à rayon (annulé)
Si les expérimentations chromatiques façon Dario Argento ou Gaspard Noé vous fascinent, mais les jump scares un peu moins, l’installation proposée par la compagnie néerlandaise Schweigman devrait vous plaire. Basé sur l’effet « Ganzfled », un phénomène pseudo-scientifique qui postule qu’une saturation sensorielle peut mettre dans un état second, Spectrum isole le spectateur dans un cocon de lumière apaisant propice à l’introspection. Similaire aux travaux d’un James Turell, cette performance, qui veut « rendre la couleur tangible » selon ses créateurs, est avant tout une invitation au lâcher-prise.
NICOLAS BAUDRILLER
Le lieu unique(Nantes – 44) du mardi au dimanche entre 13h et 21h.
#concert #rock #folk
45 à 65 euros
Hubert-Felix Tiéfaine : la marge à suivre
Automne 2018, Hubert-Felix fêtait ses 40 années de carrière au Zénith de Nantes, à l’occasion de 12 dates uniques. Ceux qui, comme votre serviteur, en étaient n’ont pu que constater que le natif de Dole (dans le Jura) n’avait rien perdu de sa superbe : voix intacte et silhouette de jeune homme. Son palmarès discographique lui permet de nous offrir un voyage immersif dans des décades d’une poésie singulière et sans compromission. Probable dernier des Mohicans d’une chanson rock à forte fragrance libertaire – Léo Ferré reste son Maître – Thiéfaine avait déjà enterré Bashung ou Darc avec lesquels il partageait un guitariste d’exception, Alice Botté. Depuis lors, le baladin Higelin et le beau bizarre Christophe ont rejoint les étoiles, eux-mêmes servis par le chat Botté. Plus que jamais, c’est la Géographie du vide… mais, fort heureusement, encore la Jurassic class !
LIONEL DELAMOTTE
La Cité des Congrès (Nantes – 44 )
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#cinéma #nanard
6,5 à 7,1 euros
Expendables 2 : Unité Spéciale de Simon West : Fat and Furious
À l’aube des années 2010, les amateurs d’actioner bourrins, nostalgiques du cinéma d’action hollywoodien des années 80, attendent de pied ferme le premier Expendables. Ce film de barbouzes réalisé par et avec Sylvester Stallone propose un divertissement correct avec, entre autres, Jason Statham, Jet Li et Dolph Lundgren. Grisés par le succès, les producteurs commettent deux (et bientôt trois) suites. Exit Stallone, remplacé à la réal par Simon West, déjà à l’origine du douteux Les Ailes de l’enfer, pour ce deuxième volet sorti deux ans plus tard. Nanardisé, cet opus se contente de son casting, augmenté de quelques caméos (Chuck Norris, Bruce Willis, Schwarzy) qui alignent les clins d’œil méta lourdingues. Toutefois difficile de bouder son plaisir devant l’antagoniste du fi lm incarné par un JCVD très cabotin.
NICOLAS BAUDRILLER
L’Absurde Séance au Katorza (Nantes – 44)
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#rencontre #littérature
gratuit
Entre de Madeleine Roy : Âtre ou ne pas être
On grandit dans un foyer, on l’aime, on s’y épanouit, puis on s’en lasse, il nous ennuie et fi nit par nous révulser totalement. À l’aube de l’âge adulte, on le quitte, et voilà qu’il se met parfois à nous manquer quand il est trop tard pour faire marche arrière. Dans son deuxième roman Entre, l’auteur·e nantais·e Madeleine Roy nous invite à suivre Isabeau dans son entreprise douloureuse de nettoyage de la maison qui l’a vu·e grandir puis partir. Ce lieu familier – qui s’esquisse pourtant comme un souvenir lointain – est la maison de sa tante, celle qui l’a accueilli·e à la mort de ses parents et qui vient à son tour de les rejoindre.
LOUISE PLESSIER
Librairie Les Villes Invisibles (Clisson– 44)
#cinéma
3 à 5 euros
Out of the Blue de Dennis Hooper : Klein soleil
Plus de dix ans après la bombe Easy Rider sortie en 1969, mais aussi neuf ans après l’échec commercial The Last Movie, Dennis Hopper (Blue Velvet) se réinstalle derrière la caméra et réalise son troisième film, le (trop) méconnu Out of the Blue qui sortira en 1980. C’est auprès d’une petite société de production canadienne que Dennis Hopper se remet en selle et c’est peut-être ce qu’il fallait au réalisateur, plus qu’à l’acteur, pour se replonger dans une Amérique déclassée qui lui est chère. Car si l’acteur n’a rien à prouver, le réalisateur qu’il est à l’époque doit en revanche montrer que sa vision du cinéma a toute sa place dans le pays de l’Oncle Sam. Pour ce faire, Hopper mise sur la prestation d’une gamine de 18 ans, Linda Manz (Les Moissons du Ciel). Out of the Blue met en scène la jeune Cindy, dit Cebe, représentation magistrale de l’adolescente du début des années 80, arborant publiquement un majeur assumé et dessiné derrière les figures rock et punk de l’époque, mais cachant également une fragilité représentative d’une période de la vie qui ne tient qu’à un fil.
BASTIEN MORICET
Le Cinématographe (Nantes – 44) jeudi 10 février (16:45), lundi 14 février (18:15), samedi 19 février (18:45) et lundi 21 février (20:30), séance suivie d’une analyse filmique et d’un débat proposés par Antoine Bourg